Montjoye ! * Domaines de la noble et courageuse Maison de Montjoye * |
|
| Festivités au Valentino - Anoblissements | |
|
+17Flavien Charles Galanodel Isabeau_de_Paré Aranelle du Ried Fiorella Marc Antoine petra Nashia gamalinas Alinoë de Chenot Adrian Guilmord de LaBarre Woland_von_Selenios ladyoscar_de_belrupt. Aélis Della d'Amahir Adrien Raoul de Montjoie 21 participants | |
Auteur | Message |
---|
Raoul de Montjoie Admin
Messages : 604 Date d'inscription : 05/05/2009
| Sujet: Festivités au Valentino - Anoblissements Dim 20 Nov - 1:14 | |
| Château du Lézard, Piémont savoyard
Nous étions le vingtième jour de Novembre de l’An 1459, sous le règne de l’Empereur Raboude. Ce jour à marquer d’une pierre blanche était celui que messire Raoul de Montjoie avait finalement choisi pour anoblir ses nouveaux vassaux, les futurs Seigneurs de Chamouni et de Megève, et adouber Chevaliers les nouveaux élus de l'Ordre du Dragon. Les preuves de la valeur des deux hommes comme la sincérité de leur amitié, moult fois vérifiées au cours de dangereuses péripéties affrontées en rangs serrés, lui avaient donné l’assurance de laisser ses fiefs montagneux entre de bonnes mains, tandis que le Lézard avait choisi de s’établir définitivement au sein de la plaine du Pô. La Maison ne dédaignait pas les gains réguliers que représentait la taxe prélevée sur le franchissement des cols alpins séparant le Duché d’Aoste de celui du Faucigny, elle avait donc besoin de pouvoir déléguer ces tâches parmi d’autres à des châtelains dignes de confiance.
Les festivités allaient avoir lieu aux abords de la cité de Turin, dans la demeure favorite du maître de maison. Si l’Automne peu à peu semblait céder sa place face aux premiers vents froids de l’Hiver à venir, la région piémontaise bénéficiait toutefois d’un climat légèrement plus doux que celui qui caractérisait la Haute Savoie et ses sommets enneigés. Le Bassin du Pô était déjà l’une des plus riches provinces d’Italie en ce temps-là, et le fleuve majestueux se déversait paisiblement vers la lointaine Venise, tout le long de l’imposante muraille crénelée du Bourg attenant à la place forte, et portant parfois sur son dos quelques galères aux allures du célèbre Bucentaure de la Sérénissime.
La Rocca, bâtie de solides pierres rouges, surplombait impérieusement les autres édifices du bourg par ses deux imposantes tours, ornées par autant de fresques peinte à la gloire des Ducs de Savoie que de meurtrières s’ouvrant à 360 degrés sur un horizon idéalement dégagé. A la manière des forts carrés, l’édifice était organisé autour d’une cour intérieure dont l’accès était défendu par une herse et un pont levis, dernier rempart qui succédait à la ligne défensive que constituait en premier lieu l’enceinte du Bourg et ses douves naturelles que remplissaient deux branches du Pô.
On avait donné les consignes la veille à tous les gens de la mesnie, afin que dès les premières lueurs du lendemain, les premiers convives soient en mesure d’être dignement accueillis à la Rocca. D’un pont levis à l’autre, la rue principale avait été généreusement décorée aux couleurs héraldiques des diverses possessions territoriales de la Maison de Montjoie, ici des croix de Saint-Georges tandis que de l’autre côté se mêlaient l’or et l’azur, écus aux effigies de lions, de chèvres et autres taureaux. La garde était omniprésente, aux aguets comme il se devait en temps de troubles, mais la soldatesque affichait un radieux sourire rien qu’en pensant qu’elle allait bénéficier d’une double ration de vin à l’occasion des festivités.
Les hallebardes s’écartaient sur le passage des hôtes, révélant quelques surprises à ceux qui se prenaient le temps de découvrir les abords du château. On y croisait jongleurs et troubadours, montreur d’ours où de marmottes. Une odeur de pain frais, de viande rôtie et d’épices embaumait déjà le Bourg tout en son entier. Quelques mendiants avaient été autorisés à demander la charité devant les portes ouvertes de la somptueuse chapelle aristotélicienne qu’affectionnait tant la Vicomtesse, à la condition que nul n’importune les invités.
Enfin, les valets achevaient d’aiguiller tout ce beau monde à travers la cour intérieure de l’antre du Lézard, l’invitant à gravir l’escalier fait de boiseries et d’une étonnante fresque peinte à même le mur et représentant Saint-Georges achevant le Dragon, escalier qui après un bref passage à travers le vestibule où était disposé un buffet d'accueil, menait droit à la Salle d’honneur dont la porte restait ouverte.
Chacun pouvait prendre place, après être passé au buffet, sur les bancs bordant la salle d'honneur de part et d’autre, formant une sorte d’allée ouverte vers le trône ducal. La place du Duc était vide, messire Raoul sans doute occupé à savourer une de ses pipes dans l’intimité de son bureau.
_________________
Dernière édition par Raoul de Montjoie le Lun 28 Mai - 21:59, édité 1 fois | |
| | | Adrien
Messages : 4 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Dim 20 Nov - 19:15 | |
| Adrien avait les yeux fermées, il dormait comme il pouvait se tortillant d'un coté et de l’autre dans le carosse de fonction. Il se réveilla quand le véhicule roula sur les pavés de la ville. Il se frotta les yeux et regarda dehors. La route a été longue de FC, c'était le dernier anoblissement qu'il faisait pour la Savoie. Il arriva dans la majestueuse ville fort bien décorée. Cependant le froids savoyards étaient encore au rendez vous. Il était bien content de ne pas rester tous l'hiver dans ce pays "glacial". Un garde l'interpella devant le château, Adrien se présenta et on le laissa passer. Ensuite il rentra dans le château, et s’aperçut qu'il n'était de loin pas en retard, et se fit annoncer au maître de maison. | |
| | | Della d'Amahir
Messages : 7 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Dim 20 Nov - 19:58 | |
| La nouvelle n'avait pas manqué de venir jusqu'à ses charmantes oreilles...On faisait la fête chez les Montjoie ! D'hésitation, il n'y eu quasiment pas. L'idée de revoir Adrian, son cher ami, son ancien collègue diplomatique, celui qu'elle avait voulu voir entrer dans le giron de la Toison, le plaisir aussi de saluer à nouveau le père de celui-ci, tout aussi charmant, plus même du fait de son âge et de sa maturité, avaient bien entendu fait basculer la balance du côté "On y va !". 'Y avait un seul bémol...Le ventre qu'elle trimbalait depuis maintenant tellement longtemps qu'elle allait sans aucun doute accoucher d'un éléphant comme celui-ci qu'elle avait vu au sacre de sa bien aimée Béatrice ! 'Suffisait de faire comprendre au rejeton qu'il faudrait attendre encore un peu avant de brailler dans les oreilles de sa nourrice et tout irait bien. Tout irait bien ! Parce qu'elle en avait décidé ainsi. Ce serait sa dernière sortie, sans doute.
Pour l'occasion, la Baronne invita sa chère filleule et vassale à l'accompagner. Il était temps, pour la jeune Ried, fille de son Pair, de lier des connaissances. L'heure de lui trouver un très bon prétendant avait sonné et...Della avait à coeur de participer à l'aventure. C'est que ce ne serait pas n'importe qui qui passerait l'anneau au doigt de l'héritière du Ried !
Ainsi donc, Della et Aranelle, une fois qu'on les eut fait entrer, se dirigèrent vers la Salle d'honneur. As-tu vu cette superbe fresque, ma chérie ? Que saint George est beau !
Elles entrèrent...la Salle n'était point encore remplie de monde ! Diantre...personne ? Ah si...un messire inconnu au bataillon...là... Le bonjour, messire. Un petit signe de tête, un sourire, hop, ça, c'est fait.
Della prit place sans passer par la case buffet, manger lui redevenait insupportable, le plus loin possible de la porte et au plus près de la cheminée. C'est qu'il faisait frisquet. Sommes-nous donc si tôt ? Demanda-t-elle à Aranelle. | |
| | | Aélis Zoophile
Messages : 173 Date d'inscription : 18/02/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Dim 20 Nov - 20:29 | |
| C'était donc jour de fête à Turin, pour la mesnie des Montjoie. Deux nouveaux vassaux qu'elle allait devoir supporter durant de longues soirées d'hiver, des chevaliers, et tutti quanti. Et en se brossant les cheveux, elle se demandait si ça lui arriverait un jour, de nouveau devrai-je dire, d'être mise ainsi à l'honneur. Car à vrai dire - mais elle aurait préféré qu'on la tue plutôt que de l'avouer - elle estimait tout à fait mériter un titre à elle, mais malheureusement de nos jours on anoblissait plus que par copinage ou pour un investissement au conseil ducal, le reste n'était que billevesées, on se moquait donc qu'elle ait pu être ambassadrice, greffière à la CAI du temps d'Arthur, héraut de Savoie, héraut impérial, chambellan, maire, tribun, diaconesse, parce qu'après tout elle n'avait jamais fait qu'un seul mandat au conseil ducal, et ne passait pas son temps à lécher de nobles culs, préférant les joies de la prière ou du vin. C'était la minute critique du jour.
La tenue de la Vicomtesse classique. Une robe à tassel de soie bleue bordée d'un velours noir piqué de motifs floraux, au bandier assorti. Par dessus, pour se prémunir contre les rigueurs de l'hiver arrivant, une cape un ton plus foncé, bleu marine donc, au col de vair... Elle avait résisté à la tentation de porter du renard, Adrian l'aurait sans doute mal vécu. Ainsi arrangée, elle alla s'occuper de l'habillement de César-Amédée, qui porterait un pourpoint assorti à la cape de sa mère, mais bordé non plus de vair mais d'hermine, accompagné d'un lodier rebrodé de fils d'or, et de chausses blanches. Un coup de peigne dans les cheveux du Dauphin, et il était fin prêt.
Main dans celle de sa mère, ils se rendirent ensemble sur les lieux du (futur) crime. Il avait promis de rester sage, de toute façon il avait bien conscience que ce jour était trop solennel pour se permettre un caprice ou une bêtise. Petit détour par le buffet, elle fait mine de goûter à tout pour commencer à s'en mettre plein la panse avant tout le monde, lui dévore sans arrière-pensée, et s'essuie la bouche sur un coin de la nappe. Puis c'est passage dans la salle de cérémonie, toute décorée pour l'occasion. Elle n'a pas encore décidé si elle allait se montrer aimable ou revêche, car après tout, il subsiste en elle un tantinet de jalousie quand elle songe qu'elle finira par être la seule de leur petit groupe d'amis à ne pas avoir droit de vote au ban...
Mais c'est finalement la mondaine qui reprend le dessus (il serait toujours temps de faire part de sa mauvaise humeur à Raoul plus tard !), quand elle voit Adrien dans le fond de la salle, et, plus près, une jeune femme plus que manifestement enceinte, et une autre qui semble sa cadette. Traînant toujours son fils par la main, elle s'approcha de ces deux dernières, et le lâcha juste à temps pour lui permettre d'exécuter une mignonne révérence, comme elle lui avait appris il y a peu de temps. Elle se fendit de quelque chose du même acabit, sourire aux lèvres.
Mesdames, soyez les bienvenues à La Rocca ! Je suis Aélis... Vicomtesse de mon Duc, de Montjoie j'entends, et voici notre fils César-Amédée.
Et, après ces quelques marques d'urbanité, elle héla un domestique d'un geste de la main, afin qu'il apporte au plus vite un siège pour que Della puisse se reposer... Vu l'état d'avancement de sa grossesse, ce ne serait sans doute pas un luxe, elle avait connu cet état il y avait bientôt cinq années, et gardait pourtant un souvenir bien ancré de tous les désagrément qu'il peut vous faire subir ! _________________
Dernière édition par Aélis le Dim 20 Nov - 21:04, édité 1 fois | |
| | | ladyoscar_de_belrupt.
Messages : 58 Date d'inscription : 06/07/2011 Age : 107 Localisation : Chambéry
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Dim 20 Nov - 20:32 | |
| LadyO était arrivé avec les enfants, mais n'osait s'avancer. Elle ne conaissait personne. Et voir toutes ses têtes "couronnées" ne lui était pas familier. mais bon, ce jour était celui de son futur avenir, et elle s'avance.
Dames, Messires, je suis Ladyoscar_de_belrupt et je suis la future de Messire Guilmord qui va devenir maitre de Chamouni.
Rougit et n'ose s'aventurez plus dans ses propos... pas l'habitude la jeune fille encore. Dans les lieux depuis un moment mais toujours aussi timide.... Va falloir que tu changes ma belle se dit-elle intérieurement... si non , tu restera seule tout le temps, et ce jour est le sien alors un effort. Regarde tout le monde et sourit. Son fils dans les bras et les deux grands devant, cherche des yeux celui pour qui ils sont venus...
Pheobus et Sélène, vous me distes si vous voyez vostre Papa.... Je ne voudrais pas le rater à son entrée... Avec vostre frère dans les bras pas facile de m'avancer. Les envois par devant et attend. | |
| | | Woland_von_Selenios
Messages : 66 Date d'inscription : 22/05/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Lun 21 Nov - 1:11 | |
| Pour l'occasion, le Professeur a laissé au placard sa tunique austère, à ses pieds il a chaussé des poulaines, très smart, sûrement arrachées aux pieds d'un marchand vénitien. Il porte une longue robe d'un violet sombre qui, somme toute, reste assez austère ! En raison du froid, il a posé sur sa tête une très élégante toque en marmotte. Il faut savoir qu'on lui avait d'abord proposé un modèle sur lequel on pouvait admirer l'animal entier, en bonne forme. Woland avait rétorqué au fourreur que s'il ne voulait pas se faire empapaouter par le cou d'un paon empaillé (et vous noterez l'allitération en "p"), il vaudrait mieux qu'il eût une autre idée à proposer. Car Messire le Professeur ne désirait pas que son chef devienne le cabinet des horreurs d'un jardin zoologique. Comme le fourreur n'apprécia guère la proposition que le Germain faisait et à son paon empaillé, et en son fondement engraissé, il trouva rapidement le modèle que Woland porte en ce moment même alors qu'il avance vers la Maistresse des Lieux.
J'ai dit que les poulaines du Professeur avait sûrement été dérobé sur le cadavre d'un marchand vénitien, je crois que pour cette aventure je vous dois quelques explications. En effet la veille au soir, alors que Guilmord et Woland priaient chacun de leur côté à la pierre aux fées...
"Ouh... Messire... Vous êtes... vraiment sûr que... ce sont là les... les voies du Paradis ?" "Mmmh... Oui j'en... suis... de plus en plus sûr... ma chère enfant !"
Hum... Non non la scène dont je parle s'est déroulée plus tard que cela, la jeune Marie dormait déjà bien sagement dans la peau de loup qui avait servi à leurs... dévotes ablutions !
Marchant ça et là, une bouteille de vin à la main, le Professeur surprit un gueux des montagnes qui détroussait un homme richement vêtu. Il s'approcha suffisamment près pour écraser son cruchon sur le crâne du malandrin qui se brise sous le choc, car il tomba (Dame Fortune est parfois fort chienne) directement sur une pierre aiguisée. Le gentilhomme remercia chaleureusement Woland, ils parlèrent plusieurs minutes durant lesquelles l'homme, qui semblait être italien, cherchait à trouver une récompense pour son sauveur. Durant ces "plusieurs minutes", Woland refusa. Puis le gentilhomme vint à dire qu'il s'excusait de ne pouvoir ainsi trouver de récompense assez digne de son ami, mais qu'il devait reprendre la route immédiatement, car il devait précéder un riche convoi qui partait pour le Royaume d'Angleterre. A ces mots et à cause de son niveau d'ébriété, la pensée de Sélénios ne fit qu'un sens, il expédia le reste du goulot brisé de la bouteille dans le gosier du gentilhomme, ce qui l'expédia à son tour ad patres. Pour se venger de cet affront, bien qu'il n'y en eût aucun à première vue, le Professeur s'empara de sa paire de poulaines, ainsi que de tous ces bijoux, qui atterrirent d'ailleurs en grande partie aux doigts et au cou de la jeune Marie que Woland alla réveiller pour "fêter" l'occasion encore une fois, après avoir tout de même grogner : "Peste et vérole pour les chiens d'Azincourt !"
Vous voyez, il n'y avait en soi pas de quoi fouetter un chat ! Ni une marmotte d'ailleurs...
Le Professeur s'agenouille et courbe l'échine, un sourire tendre aux lèvres, devant la Dame de Montjoie :
"Mes hommages ma Dame, qu'Aristote guide vos pas et que le Très-Haut vous garde en sa Grâce. Ma Dame est le pus beau joyaux de la couronne de Turin."
Dernière édition par Woland_von_Selenios le Lun 21 Nov - 9:34, édité 2 fois | |
| | | Guilmord de LaBarre
Messages : 37 Date d'inscription : 09/05/2011 Age : 43 Localisation : Chambery dans son moulin ou dans ses champs
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Lun 21 Nov - 1:18 | |
| Les trois compères, Saint-Gervais, Megève et Chamouni avait passé la nuit à communier dans la "plus pur tradition". Après avoir fait toute la route dès l'aurore, vers Turin, les trois seigneur (ou plutôt futur pour 2 des 3) riaient ensemble tout en donnant au valet leur monture et leurs bât. Guilmord fit porter ses quelques affaires dans une des nombreuses chambres de ce palais du piémont les pages de la mésnie Monjoye l'y conduisit.
Une foi dans cette salle, le Masque Blanc en changea, il porta à son visage un masque à la mode italienne, aux arabesques de métaux précieux et d'azur, qu'il avait oint préalablement. Il procéda rituellement et avait demandé en entrant que personne ne soit avec lui pour cela, pour voir son visage à nu. Puis l'alchimiste appela 2 pages pour eux aussi les masquer aussi d'or et d'azur, il se les appropria pour ce grand jour, un des plus important de sa vie. Les 2 jeunes gens habillèrent Guilmord des plus belle toilettes préparées pour l'occasion. La pression montait peu à peu dans l'attente d'être appelé pour la cérémonie…
| |
| | | Adrian Apollon en couche-culotte
Messages : 111 Date d'inscription : 27/05/2010
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Lun 21 Nov - 12:58 | |
| [Le jour J, quelques heures avant l'heure H]
Turin Turin Turin... Une belle ville, tellement agréable, tellement... Bref vous l'aurez sans doute compris, Adrian aimait beaucoup cette ville et n'avait qu'une seule espérance: la faire revenir officiellement dans le giron familial. Il allait tout faire pour, même s'il devait y passer sa vie. Une vie c'était long, mais le jeu en valait amplement la chandelle. Tout ceux qui avait visité la ville pouvaient d'ailleurs en témoigner. Et puis franchement c'était moins austère que la sombre forteresse de Montjoye, qui si elle avait également son charme, était tout même vraiment plus... chateau quoi.
Laissons tomber ces conceptions immobilières pour en revenir à nos moutons, ou plutôt à notre baron. C'était jour de fête ce jour-là, il se devait donc d'être bien habillé, et si possible chaudement également. C'est sûr qu'il faisait moins froid qu'à Bourg, mais il ne tenait pas à prendre une pneumonie non plus... Aelis aurait été trop heureuse de se débarrasser ainsi de son encombrant beau fils, à peu de frais. La hache de guerre était certes enterrée, mais bon fallait pas tenter le diable non plus.
Aussi tôt ce matin-ci toute l'aile dévolue aux appartement d'Adrian était-elle en ébullition: fallait préparer le petit déjeuner du fils de la Rose, qui en plus mourrait de faim, lui trouver un vêtement adéquat, qu'il ne repousserai pas d'un grommellement de mauvaise humeur matinale, puis ensuite ajouter une parure qui trouverait grâce à ses yeux. Bref la mesnie, à commencer par Gino et Petrasis avait du boulot, et intérêt à avoir des nerfs sacrément solides.
Gino entra dans la chambre du Baron, qui était en train de dévorer une énorme tranche de jambon sur une non moins gigantesque tranche de pain (comme dit précédemment il avait faim le néo-savoyard). Adrian lui jeta un regard torve et lui signe de montrer ce qu'il avait à lui proposer.
Maistre, je peux vous proposer cet ensemble. Les manches légèrement bouffant... J'aime pas la couleur, le coupa le nobliau. Ha... et dans ces tons-ci? Et une gifle tu aimerais Gino? C'est horrible! Franchement qui a acheté ça??? Argent gaspillé!
Le germano-italien se garda bien de dire au jeune homme que c'était lui qui avait ordonné l'achat des deux précédents vêtements à peine deux mois plus tôt. Le baron avait la mémoire courte pour ce genre d'affaire, et il n'était pas nécessaire de le mettre en colère de bon matin. Dans une ou deux heures il aurait sans aucun doute un immense sourire sur le visage.
Petrasis fait proposer celle-ci sinon, tenta Gino.
Adrian leva les yeux vers la tenue. Elle était d'une dominante or et blanche, avec des motifs de gueule et d'azur à certains endroits. Mais c'étaient les arabesques en fils dorés qui attiraient l'attention du baron. Les manches légèrement bouffantes lui plaisaient également pas mal.
Ça ira très bien Gino. Tu fera dire à Petra qu'elle a beaucoup de gout. Pour la parure, tu me proposes quoi?
Il engloutit ce qui restait de la tartine.
Hé bien, pourquoi pas mettre vostre toison seigneur? Ça serait parfait en effet... Cela me rappellera la Bourgogne et lui fera honneur, vu les invités. Bon, alors allez-y préparez moi.
Le jeune homme se leva, fit signe qu'on sorte son plateau repas puis étendit les bras afin que les serviteurs puissent faire leur office.
[Jour J, Heure H]
On y était, c'était le temps de faire son entrée dans l'arène. Revêtu de son ensemble et d'un long manteau à col de fourrure dans les mêmes tons, sa toison d'airain déposer par dessus, le peau stylisée du bouc tapant contre sa poitrine à chaque pas le jeune homme était tout à fait dans son élément. A son doigt brillait sa bague-sceau en or, massive comme il l'aimait pour les bijoux, et les meubles aussi. Enfin bon là n'est pas l'intérêt de la chose.
D'un pas gracieux, le grand blondinet alla à la rencontre des invités. Il portait ses cheveux un peu plus longs qu'à l'accoutumé, ceux-ci lui descendant à peu près aux épaules. Il pensait que ceci le protégerait des rigueur de l'hiver à venir. Il embrassa les convives du regards, cherchant des visages connus, appréciés, aimés. Della était présente, avec une jeune fille que le baron ne connaissait pas, et discutait déjà avec sa chère belle-mère. Il irait sans doute la saluer de vive voix ensuite, mais il croisa son regard il inclina la tête avec un sourire, pour lui montrer qu'il l'avait vu et qu'il était heureux de la revoir. Les autres, il ne connaissait pas, ou peu. Il se tourna vers Gino, qui l'accompagnait.
Toi tu restes auprès de moi, compris? Pas envie de me retrouver seul comme un abruti, comme la dernière fois que tu m'as accompagné à un endroit. Tu es mon ombre jusqu'à nouvel ordre, ou que Petra arrive. Je verrai cela. D'ailleurs dès qu'elle arrivera tu auras droit d'aller la chercher pour la mener à moi. Je la présenterai à père. Vu?
Hochement de tête du serviteur préféré. Adrian avança un peu plus, ses bottes de cuirs résonnant sur le dallage. Une bonne journée allait sans doute commencer...
_________________ | |
| | | Alinoë de Chenot
Messages : 19 Date d'inscription : 17/09/2010
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Lun 21 Nov - 14:03 | |
| La Damoiselle de Chenot, c'était levée très tôt ce matin là. Elle était partie galoper dans la forêt alors que le soleil dormait encore. Elle aimait parcourir ses bois, ce qui agaçait ses gardes, Courir le matin dans le noir, ne les enchantaient guère. Avant la jeune fille partait seule mais depuis les deux attaques qu'elle avait subi même si s'était débarrassée des brigands toute seule, son père et son parrain avaient exigé qu'elle ai une escorte qui la suive partout.
Elle rentra prit un substantiel petit déjeuner et annula sa leçon de musique. Il fallait qu'elle se prépare pour aller aux anoblissement du vicomte de Montjoie. Elle aurait toujours répondu à cet invitation. Aelis était son amie et avec le Vicomte le courant passait bien, ils avaient travaillé ensembles et Alinoë savait qu'elle trouverait toujours auprès de lui, une oreille et de bons conseils. Mais surtout, elle reverrait Adrian
La jeune fille prit un grand soin à sa toilette et c'est satisfaite qu'elle monta dans son carrosse.
Quand le carrosse s’arrêta devant le perron, la journée n'était pas trop entamée.
Alinoë entra dans la salleElle vit tout de suite Adrian, elle lui fit un sourire mais se dirigea vers la maîtresse des lieux qui conversait.- Bonjour Vicomtesse, mes dames, Professeur. Quelle belle journée, n'est-ce pas ? | |
| | | gamalinas
Messages : 60 Date d'inscription : 05/09/2010 Localisation : Chambéry (Savoie)
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Lun 21 Nov - 17:06 | |
| -ATCHOUMMMM Voila ce qu'il se passe quand on passe la nuit dehors dans l'humidité des fougères de Savoie. Gamalinas avait bien vite laissé les deux futurs vassaux à leur prières, pour s'endormir sans le faire exprès. Il avait un peu parlé de chevalerie à la copine de Herr Professor, et de brèches et d'embuscades, de lames d'acier d'Espagne, de rasades profondes de cinq brasses... mais au final, il s'endormit sur l'herbe, tournant son flanc au midi ruisselant de rosée.
Au réveil, on aurait cru que la jeune fille avait reçu du matin mille bienfaits. Au soir elle semblait quelconque en richesse et là elle était parée de mille joyaux. Étrange. L'équipée reprit ses équidés et chevauchèrent vers Turin. -ATCHOUMMMMMMMMMMMMMChamouni et Megève se préparaient, chacun de leur coté, Gamlinas enfila son costume de lumière et s'enfila une décoction à base d'armagnac chauffé pour le chaud et l'humide, bien pour la gaité, de giroflier torréfié contre l'infection pituiteuse qui l'avait touchée la nuit, mélangé à des mures écrasées, pour la couleur ; ça devrait guérir un peu l'animal. Bref, il débarqua, sans éternuer dans la salle ouverte aux invités. Il alla voir le Hérault , qui déjà avait officié pour Saint Gervais. -Bien le bonjour Excellence, vous revoilà chargé de la cérémonie pour les nouveaux vassaux de Montjoie, quel bonheur de vous revoir à l'oeuvre. Puis Gamalinas se tourna vers le reste de la noble présence surtout féminines et infantiles, dans laquelle c'était glissé le Professor.
-Douce Vicomtesse, Votre Grâce de Luserne, dame de Belrupt, mes hommages pour les soleils qui éblouissent Turin ce jour. Il ne manquait plus qu'un Astre à cette constellation, c'était le sien. _________________ | |
| | | Nashia
Messages : 34 Date d'inscription : 02/04/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Lun 21 Nov - 19:30 | |
| [Berry Libre, ou comment une Savoyarde se fait mener par le bout du museau.] La lettre de l'Aelis a la main Pettinengo sourit allégrement. L'envie de rester dans ce qu'elle nomme sa nouvelle patrie est forte. S'éloigner de Khy, de Ronan, de Juliette et de Ripouf rester en sécurité a Loches lui serre le cœur. S'éloigner du Duc... Humph ! Le Vicomte de Montjoie n'avait qu'a se préparer pour subir ses humeurs. La naine attrape sa canne et tape le sol avec. Non elle ne boite plus. Plus du tout même ! Mais l'ustensile fait un peu partit d'elle. Depuis que la naine à gouté au plaisir de frapper les séants avec cette magnifique canne de bois, depuis qu'elle a vu que l'on se lève pour lui céder une place auprès du feu en taverne, la canne ne la quitte plus. Encore une exentricité de la noblionne.Arthur, prépare le coche. Fait prévenir le Duc, nous partons droit sur Montjoie. Ah et prépare des tenues, écris a Suson aussi, je veux des nouvelles de nos blessés. Qu'on me renvois les lettres de Beauregard directement sans les ouvrir. Bref comme d'habitude.
L'armure ma Dame ? La Brigandine ? Celle de Cavalière ?
Non crétin ! Une robe ! La Rouge tient. Et des tenues de voyage.
La quelle rouge ma dame ?
Oh mais quel incapable tu fait Arthur ! La rouge ! Celle de Bourgogne enfin ! De Dame Clarinha ! Roh et puis appelle moi Suson ! Elle saura elle au moins !
Suson est a Loche ma Dame...
Et bien prends toute les robes rouges et dépêche toi non de dieu ! Y a t'il besoins de préciser l'air interloqué du garçon ? Moui... Les robes rouge de la Pettinengo, c'est comme les poulaines de la Montjoie, on les compte par dizaine, même en voyage elle emmène sa garde robe. Ce fut le coups de canne agressant le pauvre planché qui ramena le pauvre Arti a la réalité. Et ventre a terre il s'en fut exécuter les ordres de sa Dame.[Quelque jours plus tard. Montjoie.]C'était seule pour une fois que Pettinengo mettait les pieds en Montjoie. Seule mais pas pour autant mécontente. Vêtue d'une des créations de la Portugaise des Doigts d'Or, pour la quelle, avoue on le, Nashia avait dépensé quelque fortunes, elle ou ses prétendants... Allez savoir d'où la naine tenait son train de vie exorbitant. Surement pas de l'argent que lui donnait sa Seigneurie en tout cas. Ou alors elle devait être endettée jusqu'à la quinzième génération ! Entre les macarons, les robes et les voyages... Enfin... On ne va pas faire l'état des compte de Pettinengo ! Tout ce qui importe c'est qu'elle était là. Dans sa belle robe pourpre a regarder autour d'elle le beau monde en tripotant une de ses mèches d'ébène.Et la naine de se diriger vers le petit groupe en souriant. Bonjour ! Bonjour ! Des ronds de jambes ?Ennumérer tout les titres ? Vous parler d'une Dame dont les suzerains en ont une dizaine, ca fait belle lurette qu'elle a cesser de tenter de les retenir... Et dont la mémoire est bien plus que passante depuis que sa tête avait embrassé la muraille d'Annecy... Alors tant qu'elle pouvait économiser sa salive... Non. C'était fort mal connaitre la Pettinengo que de croire cela. A la maison on la connaissait et il serait tout juste arrivé celui qui s'offusquerait de l'extravagance de la Naine. Sous entendu, la maison, c'est la Savoy. Pas Montjoie ! Quoi que, il est bien connu qu'on ne refuse rien a la future vieille fille mère qu'elle est ! Et qu'elle pourrait fort bien s'imposer si... Si et seulement si, l'air de la Savoie ne lui était pas depuis quelque temps irrespirable. Au point qu'elle y préfère la Barbarie Française à l'Inaction Impériale... Fallait y aller pour ça non ? Bon elle avait pas encore prit la route pour voir les Anglois, mais c'était tout de même à la limite ! | |
| | | Adrien
Messages : 4 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Lun 21 Nov - 22:37 | |
| Adrien déposa ses affaires et son épais manteau à un serviteur et se mit sur le coté pour bien se recoiffait, les nobles arrivaient un par un, des gens plus ou moins bien habillée. Adrien avait sa traditionnelle tenue de Héraut. Une personne s'approcha de lui, il reconnut une des personnes qu'il avait anobli et le salua:
- Eh oui, toujours fidèle au poste, Héraut un jour, Héraut toujours
Il lâcha un petit rire | |
| | | gamalinas
Messages : 60 Date d'inscription : 05/09/2010 Localisation : Chambéry (Savoie)
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Mar 22 Nov - 18:03 | |
| Alors que Gamalinas écoutait la réponse du Hérault, un valet glissa un papier dans la main de Saint Gervais.
-Tout à fait Excellence, il est difficile de s'affranchir des ses talents. Mais veuillez m'excuser, je dois m'absenter. A plus tard.
Gamalinas tout souriant, s'éclipsa de la salle pour rejoindre son Soleil à lui. _________________ | |
| | | Della d'Amahir
Messages : 7 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Mar 22 Nov - 18:30 | |
| Une arrivée ! Et pas n'importe qui...l'épouse du Lézard ! Il avait été question une fois ou même deux peut-être, d'une rencontre éventuelle avec la dame, lors des visites de la Baronne en Savoie et vice-versa mais...cela était chaque fois tombé à l'eau. Pour cette fois, c'était la bonne !
Ma dame, c'est un honneur de vous rencontrer. Un regard sur l'enfant... Bonjour, jeune homme. Un sourire à la mère de César-Amédée. Merci pour le siège.
Della prit place, satisfaite de pouvoir se reposer un peu, profitant de sa situation pour observer à loisir les arrivants. Certains venant les saluer, ils reçurent en retour, chaleureuses salutations. Bonjour...Je suis Della de la Mirandole d'Amahir-Euphor. Blablabla...
Adrian fit son apparition. Della leva les yeux sur lui, lui adressa un sourire en réponse au sien. Elle aurait tout le temps, tout à l'heure, de lui parler, afin d'investiguer un peu et de décider si oui ou non, ses efforts pouvaient être mis à profit dans le dessein qu'elle avait. Elle posa sa main sur le bras de sa filleule : Adrian est arrivé. Lui souffla-t-elle en désignant son ami, discrètement. A coup sûr, si Adrian avait ne serait-ce que la moindre petite idée de ce qu'il se tramait dans le cerveau de la Baronne, il serait parti chasser. Mais tout le monde sait que personne ne peut lire les pensées...
Pour l'heure...sourire, salutations. | |
| | | petra
Messages : 11 Date d'inscription : 07/11/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Mer 23 Nov - 15:29 | |
| Comme souvent la Damoiselle Petrasis avait trainé ce matin dans ses appartements, ce qui explique qu’elle se présenta toute seule, messire Adrien de Montjoye ayant bien d’autres occupations à penser.
Après avoir donné son invitation au valet de garde, Petrasis pénétra dans la salle de cérémonie d’anoblissements.
Quand elle fut à l’entrée, elle chercha du regard le seigneur Adrian, ne le voyant pas, elle entreprit alors d’aller à sa rencontre.
D’un pas assuré, elle se faufila entre les convives tenant dans sa main droite son éventail et dans l’autre le pan de sa robe.
Pendant qu’elle déambula ainsi parmi ce monde à la recherche du moindre indice pouvant l’orienter, Petrasis ne manqua pas de temps en temps de faire quelques petites révérences à l’ encontre des nobles gens qui lui adressèrent un salut de politesse à son passage. | |
| | | Adrian Apollon en couche-culotte
Messages : 111 Date d'inscription : 27/05/2010
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Mer 23 Nov - 15:50 | |
| Adrian évoluait un peu entre les invités, mais il ne reconnaissait personne, à part les visages déjà vu. Puis Alinoë fit son apparition, très élégante dans sa magnifique robe crème. Elle se dirigea vers le groupe des "connus". Poussant un soupir Adrian se décida donc à s'y rendre également, même si pour cela il allait devoir affronter "belle-maman". Alors qu'il se mettait en route son regard fut attiré par une autre silhouette connue: Petrasis venait d'arriver, et à en juger par son attitude elle ne l'avait pas vu. Il se dirigea donc vers elle en premier lieu, lui faisant un immense sourire.
Petrasis, ravi de voir que tu as pu venir. J'en suis enchanté, vraiment. Tu es ravissante, une vraie perle.
Il lui sourit.
Bon alors, je te fais un topo rapide des présences, d'accord? Alors la plupart je ne les connais pas, ou de très loin. Mais le petit groupe là-bas...
Il lança un regard très discret vers Della, Aelis, Alinoë et la jeune fille encore inconnue. La dame qui tient un enfant, c'est Aelis, la seconde femme de mon paternel et l'enfant à son bras, c'est César-Amédé, mon demi-frère. Je ne le connais pas beaucoup, sa mère est très protectrice et le couve beaucoup... A côté d'Aelis, assise, c'est Della d'Amahir-Euphor, baronne de Seignelay, entre autre. Elle est mon parrain dans l'ordre de la toison bourguignonne et fut longtemps mon mentor à la Chancellerie. La jeune fille à côté d'elle je ne sais par contre qui cela peut-estre. Nous aurons la surprise.
Il rit légèrement.
Enfin la jeune femme en robe crème, c'est la Duchesse de Luserne, Alinoë de Chenot. Elle est déjà venu à Turin, mais je ne sais si tu étais là ou non... Maintenant que tu connais les noms... On y va!
Et hop, embarquée la pauvre Pétrasis, direction le petit groupe suscité. Il s'inclina devant ces dames, avec respect et déférence. Il ébouriffa aussi d'un geste affectueux les cheveux du petit-frère: s'il n'aimait pas vraiment sa mère, il n'avait rien contre lui et le trouvait somme toute mignon.
Aelis, Della, ravi de vous revoir.
Il fit un grand sourire, puis se tourna vers Alinoë:
Alinoë, vous revoir à Turin me procure une immense joie. Vous estes radieuse, cette robe vous va à merveille. Magnifique.
Puis enfin, il s'adresse à la jeune inconnu, toujours avec sa douceur naturelle.
Damoiselle, enchanté. Je me nomme Adrian, soyez la bienvenue dans la demeure du lézard. _________________
Dernière édition par Adrian le Mer 23 Nov - 17:33, édité 1 fois | |
| | | Marc Antoine
Messages : 7 Date d'inscription : 30/03/2011 Localisation : Aix-les-Bains
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Mer 23 Nov - 17:30 | |
| Son Excellence di Leostilla, nommé officieusement Traître maréchal, félon savoyard par quelques fous récemment du Conseil, trahison dont il n'avait plus aucune nouvelle ? Se portait-elle bien ? Avait-elle toujours ses jambes ? Qui sait ! Il ne l'avait jamais vu, ou ne s'en rappelait-il plus ? Allez savoir. La Savoie était sa patrie, jamais il ne pourrait la trahir. Et ce n'était pas quelques crétins de haut rangs qui changeraient cela. Heureusement que ses amis étaient là. Ce cher Raoul, cette chère Aélis, ce vieux professeur, cet illuminé Guilmord... Il les reverrait tous aujourd'hui, pour sa plus grande joie. Il était content, Antoine. Loin de la politique qui faisait souffrir.
Les hallebardes se levèrent pour laisser passer le couple Antoine Fiorella. Les deux cousins restaient soudés dans les moments les plus difficiles. Habillé de bleu, Vincent souriait, tenant Fidelis par le bras, ils avançaient tout deux, guidés par les domestiques vers la salle des festivités, non sans avoir vu les dresseurs de marmottes dans le jardin. Peut-être qu'une sorcière serait brûlée à la fin de tout cela ? Pour fêter la rentrée dans l'Ordre d'Antoine. Car oui, il intégrait le Dragon. Il rejoignait les seuls avec qui il était bien.
Entrant dans la salle, où ils furent annoncés. Antoine salua tout le monde. .Il ne savait pas vers qui s'avancer en premier et tous se parlaient déjà plus au moins. Alors il restait là, non loin de Gamalinas ou de Guilmord dont il appréciait assurément l'amitié. Le Lézard manquait. Sa venue n'en serait que resplendissante une fois que tous les hôtes seraient installés.
"Qu'il est bon de se retrouver ici, loin de tout.
Il sourit à sa cousine, qui était sublime ce jour. | |
| | | Fiorella
Messages : 25 Date d'inscription : 23/11/2011 Localisation : Quelque part par là.
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Mer 23 Nov - 18:24 | |
| Le matin même dans les couloirs d'un château perdu dans la région d'Aix-les-bains (enfin on sait où il se trouve mais ça contrarie certaines personnes !), un domestique frappait à une porte, inquiet. Seule réponse à ses constantes demandes qu'il devait formuler depuis de longues minutes, un bruit de casse et deux voix mêlées. Finalement la porte finit par s'ouvrir au moment où le valet allait recommencer à frapper, risquant du coup d'éborgner sa pauvre maitresse. Apeuré, il recula d'un bond en voyant le regard agacé de Fiorella.
- Qu'y a-t-il donc Léo ?!
Le valet s'approcha penaud avant de s'excuser dans un balbutiement hésitant. Il osa toutefois, par curiosité, voir ce qu'il se passait dans la chambre de la dame. Celle-ci était prête par bonheur, ce qui éviterait de faire encore attendre le seigneur des lieux.
- Ma Dame, le Seigneur Marc Antoine vous attend ...
Fiorella se retourna subitement, vérifia l'intérieur de sa chambre un bref instant puis regarda Leo.
- Dis lui que j'arrive. Je n'ai pas oublié mais ...
Elle ouvrit la porte et montra à Léo l'étendue du massacre dans sa chambre. Sur son lit, une autre Leostilla était visiblement fortement ennervée. C'était Morgana, la rectrice de l'école de la prévôté. Elle venait tout bonnement de se faire prier de partir et de céder son poste sous un prétexte incroyable. On lui avait dit qu'elle n'avait aucune légitimité dans son travail et que l'école appartenait au duché tout bonnement. La prévôt Pisenlit avait tout fait pour récupérer à son actif les travaux du vénérable Tibérias. Elle en était revenue complètement furieuse et Fiorella avait tenté de la calmer, en faisant comme Tibérias faisait avec Dewan, lui donner de quoi se défouler : quelques amphores de peu de valeur que la divine jeune femme s'était mise à casser les unes après les autres.
- Il va falloir s'occuper d'elle. Je compte sur vous pour maintenir le nombre d'amphores disponibles à un bon niveau. Ca peut aller si vite. Nous revenons ce soir et je souhaiterais qu'elle n'ait pas casser autre chose.
- Bien sûr, ma dame ! Vous êtes très belle, ma dame !
Un sourire se dessina sur ses lèvres fines. Elle doutait de la sincérité du valet, désireux de se faire bien voir mais elle accepta le compliment. Elle laissa sa cousine dans sa chambre. Prenant un manteau fait de fourrures de renard, courant dans les forêts entourant le château, la jeune femme avait un air grâve en rejoignant son cousin dans la voiture. Ils n'échangèrent rien pendant le voyage. L'heure était grave. Leur arrivée au conseil de Savoie était passée d'une joie commune à un consternement terrible. Fiorella n'en revenait pas. Quand elle avait pensé à de l'immobilisme en parlant de la Savoie, elle était loin de se douter que ce fut à ce point.
L'arrivée à Turin remit du baume au coeur aux cousins Leostilla. Fiorella prit naturellement le bras proposé par Marc Antoine, l'ayant aidée à descendre du carosse aux couleurs symboliques de la famille. La jeune femme avait hésité à venir. Son coeur battait encore fortement. Son sang n'était qu'un volcan en attente d'exploser, rappelant un Vésuve destructeur. Cette cérémonie viendrait, elle l'espérait, calmer un peu son tempérament si enflammé.
En entrant dans la salle, ils avancèrent un peu mais sans vraiment aller à la rencontre de quelqu'un en particulier. L'ambiance était douce et de voir des visages connus fut un réconfort pour Fiorella même si elle n'était pas vraiment proche d'une personne en particulier.
Oui, effectivement. On en viendrait à oublier le passé et le présent. Que devons nous faire maintenant ?
Elle fixa son cousin de ce regard habituel qui la caractérisait, presque glacial. Ces festivités avaient tout de même un goût amer pour elle, sachant qu'on venait d'attaquer ouvertement leur famille. La Savoie qu'ils aimaient tant avait perdu son âme parmi des parvenus qui n'avaient plus aucune idée de ce que la vie voulait dire. Quelle déception. Quand les savoyards trouveraient-ils la force d'ouvrir les yeux ?
Dernière édition par Fiorella le Sam 26 Nov - 11:59, édité 1 fois | |
| | | Aranelle du Ried
Messages : 2 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Mer 23 Nov - 19:21 | |
| Alors que la Demoiselle de Cheny projetait de passer son après-midi à s'investir dans ses tâches dues à son statut de Dame de la Chambre ; la jeune femme reçut une invitation de sa Marraine, afin de se rendre aux festivités données par le Vicomte de Montjoie, fin ami de son Père. Cette invitation, malgré le sourire enchanté qui témoignait de sa joie lors de sa réception, lui faisait peur. La respiration de la Ried s’accéléra lorsque ses pensées se tournèrent vers les quelques heures qu'elle devrait passer seule dans un carrosse, avec comme unique compagnie sa suzeraine... grosse comme ce n'était pas permis. Qu'arriverait-il si elle venait à mettre bas dans le véhicule ? La Ried n'était savante en aucun point de la science de la vie, et ses connaissances en médecine étaient inexistantes. Alors comment ferait-elle si "l'heureux" événement venait à se produire en plein trajet ? Amahir Junior, cadeau empoisonné.
Finalement, après quelques heures de voyage et de tétanisation, l'Infant était resté à sa place. Aranelle émit un soupir de soulagement à leur arrivée chez les Montjoie. Les deux blondes ne tardèrent pas à se faire conduire à l'intérieur de l'imposante bâtisse, qui couronnait les environs. Direction la Salle d'Honneur, sans oublier le passage devant le tableau représentant le charismatique Saint George.
- Assurément. Je prie pour que votre Enfant soit aussi charmant, tout Ange qu'il soit.
Leur arrivée dans la Salle fut apparemment remarquée puisque ce fut la Maîtresse des lieux, en personne, qui vint les accueillir. Elle adressa une inclinaison de tête aux personnes présentes qu'elle n'avait le plaisir de connaître. Quel tableau ! Deux royalistes perdues parmi des Impériaux, cela forçait le sourire... - Madame, c'est un plaisir de vous rencontrer. Je suis Aranelle du Ried.
Le regard de la Ried déambula dans la Salle, à la recherche d'un visage familier. La Pair n'était pas là. La jeune femme espérait qu'il ne tarderait pas, avant que la cérémonie ne débute. Prunelles posées sur le visage de l'Amahir, froncement de sourcils. A qui souriait-elle ? Et alors qu'elle entreprenait de suivre le regard de sa Marraine, cette dernière posa une main bienveillante sur son bras. La blonde se pencha discrètement, et écouta le murmure expiré par la Baronne de Seignelay. C'était Adrian.
- Je vous remercie, Adrian. Je suis Aranelle du Ried, se contenta-telle d'énoncer, avant de sourire au Baron. Le jeune homme était par définition au goût de la Demoiselle de Cheny, puisque blond. Amahir Junior, seras-tu blond ? | |
| | | Isabeau_de_Paré
Messages : 2 Date d'inscription : 01/04/2011 Localisation : Chambéry
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Jeu 24 Nov - 4:01 | |
| [Aux portes du domaine]
Elle lui avait promis d'être là. Elle l'attendait sur le seuil de la porte bien habillée d'une houppelande pour l'occasion au couleur de Versonnex ainsi qu'une cape pour réchauffer ses épaules du froid de l'automne avancé. Son coeur battait puis elle vit son moustachu qui s'empressa de l'accueillir. Ses yeux s'illuminèrent comme les rayons du soleil levant. Elle s'approcha de lui lui tendit ses mains dans les siennes.
Mon époux quel bonheur de vous retrouver.
Elle remarqua la voix changée de son moustachu qui avait pris froid. Isabeau lui caressa la joue.
Mon tendre vous semblez exténué.
Elle s'inquiéta. Celui-ci lui indiqua le chemin en lui prenant la main. Elle le suivit fièrement.
[En salle d'anoblissement]
Isabeau entra accompagnée de son Seigneur de Saint Gervais les Bains. Elle salua au passage ceux qu'elle connaissait ainsi que des nobles.
Messires, Dames...
La dame de Versonnex souriait aux convives la tête haute sans oublier les bonnes manières et saluait retenant sa houppelande. L'important pour elle fut de retrouver son moustachu, l'amour de sa vie. Elle le suivait attentionnée et avec beaucoup d'admiration.
| |
| | | Woland_von_Selenios
Messages : 66 Date d'inscription : 22/05/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Jeu 24 Nov - 10:04 | |
| Voyant que beaucoup de jeunes gens viennent présenter leur hommage à la Dame dudit lieu, le vieux Professeur se retire et balaye la salle du regard. La fleur de la Savoie et d'ailleurs, tout ce qui se fait de mieux en jeunesse, est surement regroupé ici devant lui. Il attrape un porteur de vin et se fait servir une coupe bien pleine. Tout en buvant une grande gorgée, il se dit : "Foutre Dieu... Que fait une vieille antiquité au milieu de ces jeunes visages ?" C'est alors qu'il vit entrer Guilmord, puis Gamalinas (qui ressortit pour revenir au bras d'une charmante dame !) et enfin Antoine, au bras de sa charmante cousine. En une deuxième gorgée, il finit son verre et bougonne :
"Non seulement je suis un vieux barbon, mais je suis un vieux barbon seul ! C'est intolérable..."
Il avance droit vers Antoine et sa cousine et le sourire aux lèvres, il lance :
"Mon cher ami ! Antoine, quel plaisir de vous voir ! Et je crois, belle Oiselle, que nous nous rencontrons pour la première fois ? Mais je crois sans mal que vous êtes la belle Fiorella, dont le cousin, ici présent, m'a décrit la beauté avec la délicatesse et la perfection d'un peintre italien."
Il sourit et courbe légèrement l'échine :
"Je suis le Professeur Woland von Sélénios."
Dernière édition par Woland_von_Selenios le Jeu 24 Nov - 16:55, édité 1 fois | |
| | | Flavien Charles Galanodel
Messages : 5 Date d'inscription : 24/11/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Jeu 24 Nov - 15:29 | |
| Il n'était pour lui que trop temps d'arriver. Ce qui le poussait à venir, plusieurs choses, en vérité, mais point une en particulier. Encore que .. Et puis non.
Tandis que la campagne de ce versant des Alpes, dans la Savoy italophone qu'était la région turinoise, se trouvait vêtue de ses atours d'automne, teinté de rouge et de jaune, laissant le frais vert du printemps, et devançant le blanc froid de l'hiver, lui chevauchait, flanqué de son escorte, bon train. On entendait venir la compagnie avant de ne la voir, par le son dur de la respiration âpre de ses chevaux, et le martèlement de leurs sabots sur le sol. Les oiseaux s'envolaient avant qu'ils ne passent, et la poussière créée par leur passage restait en l'air suspendue, comme figée, pendant quelques secondes, avant de mollement choir au sol, dans une retombée digne des plus beaux soupirs.
Ils avaient, lui est ses quelques gardes, traversés Perosa Argentina et Pinasca, en Luserne, fiefs de sa suzeraine et de son autre vassale, la piquante Edlweisss de Mitara, pour rejoindre la route de Turin, par Piossasco et Rivoli, pour finalement entrer dans les terres de Turin, aux environs de la mi-journée. Le trajet avait été bref, car les terres respectives des Seigneurs n'étaient guère éloignées, et aussi, fut il frais et énergique lorsqu'il posa pied à terre, et se fit conduire dans la Rocca, ou avaient lieu ces festivités auxquelles il était convié.
Il y allait aussi, officieusement, pour protéger sa suzeraine et petite soeur d'âme des griffes du jeune séducteur plein de grâce qu'était son jeune ami le Montjoye en fils, Adrian. Il avait apprit toute leur romance, ou du moins, son ébauche, par la femme de chambre de sa suzeraine, qui couchait avec son propre intendant, qui s'était empressé de le lui rapporter. Rien ne valait les confidences sur l'oreiller.
On l'introduisit donc, et lui de réajuster sa tenue avec que l'intendant de Montjoye ne dise son nom.
Flavien-Charles Galanodel, Seigneur de Roure et de Fontcouverte. Commissaire au Commerce de la Savoie.
Et lui, de toujours apprécier cette mise en avant, le rouge lui montant aux joues, chercha des yeux une tête connue, mais ne vit personne dans la foule de robe, sa vue largement perturbée par la gêne. Diantre, quelle histoire, ou quelle galère qu'il était encore allé s'inventer.. | |
| | | Alinoë de Chenot
Messages : 19 Date d'inscription : 17/09/2010
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Jeu 24 Nov - 16:09 | |
| Les invités arrivaient l'un après l'autre, pour l'instant Alinoë connaissait la majorité d'entre eux. La petite duchesse avait regardé Adrian s'approcher de leur groupe. Elle admira sa démarche assurée. La jeune fille rosit de plaisir quand il lui fit son compliment
- Je suis aussi contente d'être là !
Elle n'ajouta rien de plus, le laissant saluer les autres personnes. Conitnuant de discuter avec les autres, Alinoë put voir arriver Gamalinas et son épouse puis Fiorella dont elle avait fait la connaissance, il n'y avait pas si longtemps ainsi que son cousin puis Fenthick fit son entrée.
- Excusez-moi !
Elle alla dans un joyeux froufrou le rejoindre et lui fit deux bises sur les joues
- Eh bien ! Vous arrivez juste à temps, mon ami. Venez que je vous présente !
Dernière édition par Alinoë de Chenot le Ven 25 Nov - 6:09, édité 1 fois | |
| | | Della d'Amahir
Messages : 7 Date d'inscription : 20/11/2011
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Jeu 24 Nov - 17:07 | |
| Lorsque Adrian était venu jusqu'à elles, après qu'il les eut saluées, elle se permit de poser sa main sur la sienne, presque fraternellement. N'étaient-ils pas deux exilés ayant partagé tellement ?
Adrian ! Mais quel grand bonheur de vous retrouver ! Je savais qu'il ne pouvait en être autrement, nous devions nous revoir. Souriante, elle laissa sa filleule se présenter, même si cela l'ennuya un tantinet...Rhaaa...l'étiquette, pardi ! Une jeune fille ne se présente pas toute seule...Mais Della fit mine de ne pas en prendre ombrage et elle reprit aussitôt : Aranelle est ma filleule doublée de ma vassale. Vous devez connaître son père...Ztneik du Ried...Aranelle fait son entrée dans le monde de la Noblesse afin de rencontrer...des Nobles ! Della acheva sa phrase dans un petit rire. C'est qu'il ne fallait pas mettre la charrue avant les boeufs ! Chaque chose en son temps. Comment vous portez-vous, mon cher ami ? Vous avez fière allure... Elle aurait bien continuer à bavarder mais...l'on annonça l'arrivée d'une autre personne qu'elle aimait particulièrement et vers qui la damoiselle Alinoë se dirigeait déjà...C'est qu'il plaisait, le bougre.
Elle se contenta donc d'attendre que Flavien arrive jusqu'à elle. Maintenant ou dans quelques instants, peu importait, ils tailleraient aussi une bavette, remplaçant leurs incessants échanges de courriers par un moment passé ensemble.
Revenant alors à sa filleule et à Adrian, elle reprit : Cette cérémonie promet d'être très plaisante. | |
| | | gamalinas
Messages : 60 Date d'inscription : 05/09/2010 Localisation : Chambéry (Savoie)
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements Jeu 24 Nov - 18:36 | |
| Le retour de Saint Gervais se fit avec lumière, sa Lumière. Elle était arrivée et il n'allait pas la quitter de si tôt. Isabeau s'inquiéta de l'état de Gamalinas, sur le chemin qui séparait la salle des invités de la herse.
-Non mon Amour, rien de grave. C'est Guilmord qui a voulu prier la nuit entière. Suivant la tradition qui veut cette attitude de dévotion avant de prêter serment. Donc j'ai suivi mes amis dans cette épreuve. Mais comme vous l'imaginez, il faisait fort froid.
Alors qu'Isabeau saluait les nobles gens présents, Gamalinas vit l'arrivée des di Leostilla. Dans la foulée Herr Professor qui semblait bougonner dans sa coupe de vin, alla rencontrer la famille de feu Tibérias.
-Mon Amour, je crois que vous ne connaissez pas mon ancien Précepteur le Professeur Selenios. Qui n'est d'autre que le futur Megève. Un des héros de la journée.
L'époux attira délicatement sa belle épouse, comme dans une saltarelle, aux cotés des personnes précédemment citées.
-Mes hommages dame Fiorella et mes félicitations pour votre entrée au Conseil. Félicitations que je m'empresse d'adresser aussi à vous messire Marc Antoine, pour les mêmes faits. J'espère que vous avez tous deux fait bon voyage.
Regardant Woland, Gamalinas dessina un petit sourire sous sa moustache.
-Herr Prefessor, dame et messire di Leostilla, je vous présente mon Epouse, Isabeau de Paré, dame de Versonnex. Elle est le mouvement, qui actionne le mécanisme de l'horloge de mon existence.
Puis vint qu'on nomma l'entrée du Commissaire au Commerce du Duché.
_________________ | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Festivités au Valentino - Anoblissements | |
| |
| | | | Festivités au Valentino - Anoblissements | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|