Archives politiques - Amédée de Montjoye

Citation :

Genève (AAP) : Ce 20 mai, la nouvelle Duchesse de Savoie, Nashia de Pettinengo, a constitué son gouvernement.

Ces élections ont eu lieu dans un contexte particulier : suite à sa défaite face à l’Empire, la République de Genève et la mine d’or de Nyon ont été annexées à la Savoie. Genève devient la cinquième ville de Savoie, mais la première en population : désormais, plus d’un savoyard sur trois est genevois. Par ailleurs, la Savoie abrite désormais la plus grande communauté réformée des Royaumes. Beaucoup de savoyards, qui semblent ne pas avoir été mis au courant de cette annexion, ont été surpris par cette annexion et se sont rendus compte à cette occasion que la population genevoise était particulièrement active sur le plan politique.

Ayant eu lieu quelques jours après la récente annexion de Genève à la Savoie, ces élections ont été mouvementées. Les Genevois ont trouvé le temps, malgré le délai très ténu séparant l’annexion des élections, de monter une liste pour se présenter devant les électeurs de Savoie. Leur programme était concis mais clair, établi sur le modèle en vigueur dans la République de Genève : suppression des taxes et des impôts, liberté de circulation pour les hommes et les marchandises, absence de grille des salaires.

Dirigée par Amédée de Montjoie, fils de Raoul de Montjoie, savoyard de naissance ayant émigré à Genève, la liste a bousculé le calme plat qui caractérisait jusque là les élections. Elle a été en effet la seule à présenter son programme aux électeurs, face à deux autres listes restées muettes. Les résultats ne se sont pas fait attendre : le 16 mai, la liste genevoise arrive en tête des scrutins avec 39,4% des voix. Mais la mécanique électorale est implacable, et les deux autres listes ont fait obstruction et ont placé Nashia de Pettinengo, dont la liste était pourtant arrivée dernière, sur le trône ducal.

Faisant fi du choix des électeurs de Savoie, la nouvelle duchesse a écarté les Suisses et constitué un gouvernement essentiellement constitué par des membres des listes des autres villes de Savoie. Sur les cinq membres de la liste genevoise, aucun n’a de poste qui comporte une dimension politique : Luc la Misère et Philippe Pygmalion n’ont pas de poste, Amédée de Montjoie est porte-parole. Germaine Landru et Musartine ont reçu respectivement les postes purement techniques de Commissaire au Commerce et de Commissaire aux Mines sans avoir été consultées : ce sont pourtant des postes pour lesquels elles déclarent ne posséder aucune compétence particulière.

Par ailleurs, le gouvernorat militaire de la mairie de Genève continue : ce 20 juin, c’est Valzan qui a été mis en place par les armées occupant la ville. La volonté semble confirmée de court-circuiter le processus électoral. Malgré tout, le Consistoire de la République réuni a élu comme nouvelle avoyère Germaine Landru, et ne reconnaît pas le pouvoir mis en place par les forces occupantes. Celles-ci n’ont pas non plus tendu la main à la population genevoise.

Écartée des moyens classiques d’expression politique tant aux niveaux ducal que municipal, il est peu probable qu’un tiers de la population de Savoie reste silencieuse et non informée de son sort sans réagir.

Zarathoustra, pour l’AAP





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Pendant ce temps-là, discrètement les affaires familiales reprennèrent.


Le 12 mai 1461, Amédée et sa soeur Rose font appliquer le testament de leur père, au château de Chillon, et ce, envers et contre les autorités impériales. Une petite cérémonie néanmoins honorés de la présence de son altesse Natale d'Ibelin, Prince d'Andorre ainsi que d'une très respectable Duchesse feudataire de Savoie, sa grâce Alinoé de Chenot.

Voilà désormais l'héritier des Montjoye, officiellement renégat, et se revendiquant Prince d'Arlon et Baron de Vaud.  Pipipip, hourra !

Citation :

To Mister Ics,
the only MAI member that I have heard about...



Salve !

First, to introduce myself : my name is Amédée de Montjoye, and I currently reside in Geneva. Prince of Arlon, renegade of the Holy Empire because of some political troubles between my family and the Borgias, I'm a kind of knight devoted to the cause of the Reformation. So my priesthood is to be committed in fighting the stranglehold of the Papists and others corrupted families on imperial politics... and in defending the people currently oppressed by the Emperor.

Second, the reason why I think we have to work together. I learned that in Milano your political movement opposed to the war fomented against Geneva. I guess you have drilled the lies of the Emperor. This war is madness. If I did well understood, I read in the columns of the KAP, that the tyrant Ludwig has threatened you too, and required your heads... Looks like we have the same enemy.

I will be delighted to learn more about your political works in Italy. I hope that one day we will achieve great things together. May be to change the world, to restore a better justice, or to kick the oppressors ass...


AMEN


Greetings




Amédée





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En ce temps là, la résistance genevoise piétinait un peu, encore un peu hagarde des suites de la récente défaite militaire et du côté burlesque de la stratégie d'occupation impériale.

Mais Amédée le savait, il n'avaient pour l'heure pas d'autres choix que de saper le moral de l'envahisseur avec les plus maigres moyens d'action. Ils devaient s'armer de ruse et de patience, d'alliés aussi...

Citation :

~ Ellasar von Wanyan ~

- Ritter von Wanyan
- Prinz des DKR

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~~~~~~Gardist in der Königlichen Leibgarde~~~~~~
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Ich wurde am 24.12.1436 in Mainz geboren.

Meine Familie bestand nur aus meiner Mutter, welche Evolet hieß. Sie war einst weit in den Ländern herum gekommen, da ihr Vater Botschafter war. Auch in den fernen Ländern bei einer weit im Osten ansässigen Königsdynastie, deren Namen mir nicht bekannt ist.

Von meinem Vater ist mir nichts bekannt, denn meine Mutter bevorzugte es, so sehr ich sie liebte und sie mich, stets zu schweigen, wenn ich nach ihm fragte. Als sie vor einigen Jahren leider verstarb, war alles, was sie mich wissen ließ, dass dieser Ring, den ich seither an einer Kette um meinen Hals trage, meinem Vater einst gehörte und ein Pfand seiner Lieber war. Diesen Ring, welcher ein mir bisher unbekanntes Siegel trägt, ist nun das einzigste Erbstück, was mir von meiner Mutter blieb - und der einzigste Hinweis auf den Rest meiner Familie: Meinen Vater. 

Im Alter von 10 Jahren wurde ich dann im Mainzer Hafenviertel von französischen Seeleuten entführt. Danach verbrachte ich viel Zeit auf See und lernte weit entfernt Länder wie England, Irland, Spanien oder Italien kennen, bis ich eines Tages entkommen konnte und mich auf den Weg nachhause machte.

Als ich schließlich Ende 1458 wieder in Mainz ankam, zog ich komplett auf mich alleine gestellt, kreuz und quer durch die Lande und erreichte am 09.11.1460 Regensburg. 

Um meinem Leben einen neuen Sinn zu geben, trat ich am 15.11.1460 der königlichen Leibgarde bei. Ein weiteres einschneidendes Erlebnis war meine Aufnahme in die Familie "von Wanyan" am 10.04.1461 als Sohn von Kyrostasis I., König des DKR.

Am 01.05.1461 wurde ich von meinem Bruder, Prinz Ollowain von Wanyan, Reichsgraf von Schönburg, zum Ritter geschlagen. 

Ellasars Erscheinungsbild:
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
--> Wie auf dem Profilbild
- 178cm groß
- 75Kg schwer
- Normale Statur, gepflegte Erscheinung
- Braune Haare, brauner Bart
- graublaue Augen

18 juin 1461, en taverne, Amédée provoqua en duel, néanmoins en toute courtoisie, l'un des Chevalier du Royaume germanique croisé par hasard dans le Phare occupé par l'envahisseur. Les causes de la Réforme et de Genève valaient bien un petit coup d'audace, et pour imposer sa légitimité parmi les grands, il fallait se jeter parfois à l'eau. Il allait falloir assurer une certaine continuité avec les oeuvres de ses belliqueux ancêtres, où périr. 
C'était sans savoir alors que cet ennemi n'était autre que l'un des fils du roi allemand Kyrostasis, le Prince Ellasar von Wanian. Un papiste qui avait par le passé guerroyé sous le pavillon de la croisade contre Eusaias, et désormais membre de la garde royale qui oppressait le peuple de Genève...

Les temps estivaux avaient été à la guerre dans les alpages, et Amédée, combattant parmi les insoumis Genevois, n'avait malheureusement plus été en mesure de sauver toutes ses correspondances. Un certain nombre d'entre elles s'étaient perdues avant que les archives ne reprennent...


La suivante se trouvait signée Bastien de Louhans, un ancien des Bandes Noires, renégat aussi..

Citation :

Cher Amédée,

Peut tu faire répéter ce que je t'écris à tes compagnons d'armes ? Mes gens au domaine m'ont dit ce que vous aviez fait et j'en suis très content. Félicitations en particulier pour avoir envoyé ce rat de Margab dans les limbes, avec toutes les autres âmes damnées. Il paie ainsi son vil brigandage du château de Chambéry, alors que l'armée régulière et les ordres savoyards, qui existaient peut être un peu plus sérieusement en ce temps-là, combattaient en Provence. Je m'en souviens, j'y étais avec ton père, au service du vieil empereur, Long John Silver. Le Démon préférera hélas certainement renvoyer ce misérable traitre italien sur terre, mais au moins l'humiliation de ce sale brigand fait chaud au coeur. La Savoie peut vous remercier, même s'il n'est pas très clair que vous lui venez en aide, avec votre action.

Cependant je vous met en garde. Comportez-vous avec honneur, c'est ainsi que vous en imposerez à ceux qui vous regardent. La plupart de vos opposants sont des esclaves, et la façon dont vous vous comportez ne changera rien pour eux, mais eux ils ne comptent pas. Il y a des gens qui voient et qui pensent, dans le pays que vous traversez. Pas uniquement parmi vos opposants, mais même parmi eux il y en a quelques uns qui ne sont pas des esclaves. Vous avez tout à gagner en rentrant chez vous et en rendant aux Savoyards ce qui leur appartient, notamment leurs villes, maintenant que vous avez récupéré votre bien. Vous avez aussi tout à perdre en ne le faisant pas. Vous ne pouvez pas remporter la victoire finale. Vous pouvez faire illusion quelques semaines, certes, mais rappelez-vous ce qui est arrivé à vos anciens quand ils ont eux aussi décidé d'envahir la Savoie. Ils se sont fait retourner cul par dessus tête, et Genève a fini prise d'assaut et annexée par les alliés de la Savoie. Ce n'est pas par magie que la mine de Nyon a été arrachée à Genève, au départ.

Au plaisir de te croiser,

Messire Amédée de Montjoye
A son altesse Charlemagne



Salve,


A travers vous, souhaitons nous adresser au patriarche de la maison von Frayner, et ainsi renouer quelque peu le contact entre nos familles respectives, ces liens qui je crois avaient su porter quelques fruits de caractère du temps de nos paternels. Ce pacte semble avoir été rompu, pour beaucoup en raison des décès des membres ayant composé notre branche commune, mais sans doute aussi parfois de quelques divergences d'opinion. J'ose croire néanmoins que les temps sont désormais propices à évaluer de concert les opportunités que pourrait nous offrir une alliance renouvelée.

Soyez assuré, cher prince, que je vous épargne les fards d'usage et en vient au fait sans détours. Ma maison n'a pas coutume de servir la soupe, et c'est bien à cela qu'on la reconnait. Je suis moi même dans l'âge de me trouver une fiancée qui saura me donner digne descendance ainsi qu'une alliance de poids parmi les assemblée de noblesse d'Occident. Ma maison est actuellement renégate au Saint Empire, de surcroît en guerre avec votre parent Ludwig, mais j'ai foi que cet état de fait ne puisse durer bien longtemps. La paix est proche. Et si le blason des Montjoye a certes été souillé de quelques bulles de bannissement, altesse, je crois que ces atteintes ne pèsent finalement que peu dans la balance, opposées à la légitimité et les ressources que le lion familial inspire toujours dans les alentours de nos fiefs.

Je comptais dernièrement me rendre en Duché de Lorraine, dans l'idée de proposer mon service au duc Chlodwig, que mon père m'avait désigné pour tuteur avant de trépasser, mais voila que celui-ci semble manquer à son trône. La rumeur m'a en revanche appris que sa grâce Chlodwig avait donné naissance à une fille en âge elle aussi d'être promise. Une certaine Catherine Isabelle, une ravissante bâtarde que son père aimerait possiblement voir audacieusement mariée dans les temps à venir. C'est pourquoi je sollicite de vous et de son paternel, l'autorisation de rencontrer la damoiselle et éventuellement vous demander sa main si l'intéressée y consentirait.


Bons sangs ne sauraient mentir. AMEN


Rédigé en la ville de Dié,
Le 17 septembre 1461.


A.

Citation :

Amédée de Montjoye
A Messire de Louhans


Salve chevalier,



La rumeur murmure que votre seigneurie s'en est retournée aux alpages savoyards et que vous faites valoir votre droit contre les jérémiades bressanes et autres autorités heraldiques fantoches de saint empire romain germanique. Si on peut tergiverser longtemps entre qui de la poule et de l'oeuf est apparu le premier, je me demande en revanche avec grand intérêt qui du coq de Bresse ou du teigneux de Tossiat aura le dernier mot.

Evidemment vous avez tout le soutien de la maison de Montjoye, il semblerait que nous menons un combat similaire contre la médiocratie impériale. D'ailleurs peut-être que nous devrions songer à mener une campagne commune histoire de marquer le coup plus fortement dans la région. L'interrègne est proche, et la période constitue généralement un temps propice aux affaires privées.

Avec messire du Châtelet nous voila désormais à bourlinguer en terres bourguignonnes. Nous escortons la veuve et recrutons l'orphelin, avec dans l'idée de rassembler une troupe d'ici un mois en comté de Champagne. Je ne pense pas lever une légion, mais j'ai toutefois espoir de trouver quelques valeureux aventuriers. Il s'agira de compléter cet effort par quelques solides alliances et nous pourrions nous trouver en selle. Si le coeur vous en dit de vous joindre à nos efforts, vous et les vôtres serez les bienvenus.


Bien à vous

A.

Citation :

Bonjour messire,

Comme je le disais dans mon précédent courrier, je suis attaqué par les laquais de la hérauderie impériale, qui veulent me dépouiller de ma terre. Je ne comptes pas me laisser faire et comme vous m'avez proposé le soutien de la maison Montjoie, j'aimerais savoir si je peux accepter votre offre.

J'avoue qu'en ce moment j'ai bien besoin d'aide, étant seul et opposé à une bande de criminels organisés. Quoi qu'ils ne sont pas si organisés que ça, il y a de bonnes chances que leur coalition éclate à plus ou moins long terme, mais elle peut aussi tenir. Je sais que vous avez été condamné à mort en Savoie, je vous offre une occasion en or de revenir sur la terre de vos ancêtres et de leur montrer que leurs décisions décadentes n'ont pas de valeur pour vous.

Puis-je compter sur votre aide et sur celle de quelques uns de vos soldats ?

hrp : la guerre est uniquement rp et se passe en gargote savoyarde

Au plaisir de vous lire,

Bastien de Louhans

Citation :

Messire,


Quand l'urgence presse, elle presse. Nous tiendrons parole, incontinent. Nous nous hâtons, en espérant que vous aurez le temps de dresser avant notre arrivée les autels en l'honneur de Stercorius, Crepitus et Cloacine (pas pu m'empêcher de rebondir sur la narration kolspinienne), le glas de la déconstipation semble avoir sonné sur les terres de Bresse.

Si les amis du ducaillon bressan sont nombreux, encouragés par l'aval ducal, il va nous falloir trouver quelques bannières étrangères à convier sur les remparts de Tossiat. Certains se sont manifestés ?

A bientôt

A.

Citation :

Amédée de Montjoye
(Persona non grata)
A Woland von Sélénios
(juge et parti)



Salve,



J'ai bien pris acte de ma condamnation sans moindre procès au bannissement sous peine de mort, ainsi que de votre fâcheuse tentative de hameçonnage ultérieure, toutes deux formulées à l'attention du capitaine Caméliane. Si la première de vos bulles m'apparaît bien flatteuse de votre part, bien qu'elle ne puisse tenir devant quelque digne cour d'appel que ce soit, en raison de ce qu'elle contient davantage de vice que de forme, votre seconde offre a en revanche le don de me démanger les éperons. Certes point pour venir vous remettre mes armes, mais...

Vous voulez que se rendent à vous quelques accusés d'ores et déjà relaxés, ainsi que d'autres condamnés que vous n'aviez ni appréhendés en temps et en lieu ni-même jugés, pour les mettre aux fers ? M'est avis que cela manque d'élégance autant que de légitimité. Vous souhaitez échanger deux prisonniers en votre possession contre une petite dizaine actuellement en liberté ? Je crois que le calcul est vite fait. Tuez vos otages en place publique si vous le voulez, cela vous fera enfin passer de l'autre côté du miroir aux yeux de tous, Sélénios. Si des provinces se sont mobilisées pour attaquer les brigands genevois, elles auront loisir d'en faire de même avec les criminels savoyards.

En vérité, je pense plutôt que c'est vous qui êtes aujourd'hui pieds et poings liés monsieur le juge et par la justice même que vous invoquez imprudemment. Si vous sollicitez si ludiquement mon avis en prévision de notre future audience, sachez messire que je préfère fixer moi même mes rendez-vous. Je connais bien trop le sens de l'hospitalité de sa grâce di Leostilla pour en avoir goûté les cachots.


Nous jugerons notre affaire bien assez tôt... AMEN


A.

Citation :

Salve Capitaine


En réalité, je ne savais pas que tu tenais l'oriflamme genevois en ce moment. Je croyais un temps la ville libérée de l'emprise impériale, mais j'apprends au détours d'une petite bourlingue de caritative que le phare n'est pas encore véritablement tiré d'affaire. Avez vous besoin d'un quelconque soutien ? La guerre de fief impliquant Louhans est une vieille affaire d'orgueil, mais j'y serai impliqué à ses côtés car Bastien est un ami de la famille, et qu'il est important que l'on oublie pas mon nom dans ce fichu duché de Savoie.

Merci de m'avoir prévenu pour ce qui concerne le chantage du juge de Savoie, je n'y vois que fourberie et aveux de faiblesse de l'appareil judiciaire de Chambéry. Je crois qu'il ne faut en rien y céder, et proposerai pour ma part a Sélénios de régler notre procédure par le fer et le seul jugement du Très haut.

Ma réponse n'était peut être pas aussi prompte qu'attendue, les temps sont durs.

Bien à toi

A.

Citation :

Par la grâce du Très Haut, Unique qui sait tout, entendu tout et voit tout, Deos le Miséricordieux qui accorde le Jardin des Délices à ceux qui lui sont fidèles et la damnation aux mécréants, Amen.

Le Lion de Juda, défenseur de la vraie foi réformée, hantise des Romains, cauchemars des incrédules, annonce au monde connu et qui reste à connaître la victoire totale des forces genevoises contre la lie des armées impériales qui étaient venues souiller ses vertes vallées.
Après une guerre de plusieurs mois, qui s'est étendue jusqu'en Allemagne et en Lorraine, l'épilogue sanglant s'est achevé sur une complète déroute des deux armées impériales et par la capture de nombreux chefs, dont l'ex-roi de Lotharingie Hadrien Marcus et la Grand Maître de l'ordre des Lames Elektra. Ces gens servent aujourd'hui d'otages afin d'obtenir la libération des prisonniers de guerre genevois maltraités dans les geôles impériales.
Genève a donc recouvré sa liberté et peut à nouveau s'afficher comme le Phare de l'aristotélité. Rome qui a tiré toutes les ficelles de ce conflit a renoncé à son emprise machiavélique et ses sbires ont déserté Genève au premier rang desquels se trouve l'évêque qui s'est servilement replié sur la Savoie.
Mais le Lion annonce aussi avec force que cet épisode n'est qu'une étape et que la lutte continue. Rome doit comprendre qu'elle ne pourra désormais plus imposer sa volonté en tout lieu comme par le passé. La vraie foi réformée n'a pas besoin de maître. Chacun est libre de son destin.

Rédigé sous la dictée du Consistoire du Lion de Juda, le 23 octobre de l'an 1461.

Thomas Cromwell, dit Sanctus, Primus du Lion

Message divisé du topic [RP] Communications du Conseil Ducal de Savoie qui est réservé aux affiches du conseil ducal.
Le titre est modifiable, suffit d'un mp.
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Woland_von_selenios a écrit:

Citation :

DE L'APAISEMENT DES CONFLITS


A tous ceulx qui ces lettres orront et verront,

De Nous, Monsieur Woland von Sélénios, Honorable Juge de Savoie,


Annonçons,

Que suite à notre décision d'interdiction de fouler le sol savoyard, les présentes personnes :

Vignolles, et Elvy_lee.

Ont été appréhendées par notre police et ont été retenue dans nos geôles, de manière honorable, ainsi qu'il est convenable de traiter des hommes.


Suite à cet état de fait,

Caméliane, qui avait également été condamnée à ne plus reparaître sur le sol savoyard sous peine de mort, a fait appel à notre clémence et à notre pitié aristotélicienne.

Nous avons accepté de libérer nos prisonniers, en échange de sa captivité en nos geôles qui ne prendra fin que lorsqu'elle aura admis et avoué ses crimes.


En conséquence,

Nous formulons la fin de toute interdiction de fouler le sol savoyard et appelons le peuple, ainsi que nos voisins, à prier pour que perdure la paix dans nos montagnes.

Cette décision prend acte à partir de ce jour, le vingt et quatrième jour du mois d'octobre en l'an mil quatre cent soixante et un.

Le Très Haut vous bénisse,

Monseigneur Woland von Sélénios, sieur de la Condamine-Castellard
Curé de Chambéry et Juge de Savoie

Les guerres dans les alpages avaient globalement été un succès. Les dernières troupes impériales avaient été boutées de Genève par les forces huguenotes, mises en fuite, et poursuivies jusque dans les campagnes comtoises. L'autre conflit, qui aurait dû opposé les alliances du renégat Bastien de Louhans à ceux du duc de Bresse, n'avait pas eu lieu. L'ennemi avait visiblement renoncé à l'assaut. Pour couronner le tout, Amédée était à nouveau lavé de cette condamnation illégale qui avait tenté de le bannir du territoire savoyard. L'honneur de sa jeunesse était sauf.

Le jeune Montjoye, 17 printemps, n'était néanmoins pas un homme de paix. Son sang était voué aux armes depuis des générations de chevaliers, aussi rejoignit-il bientôt en duché de Berry la bannière de la Memento Mori, redoutable compagnie du prince de Pontoise. La situation politique n'était pas triste en ce temps là, dans cette enclave indépendante située au beau milieu du royaume de France. Une conjuration issue de la haute noblesse berrichonne venait de poignarder le duc régnant pour placer Zelgius à la tête de la province. La Memento Mori allait se constituer dans un premier temps bras armé de la nouvelle dictature.

Zelgius a écrit:

Citation :

De nous, le Dément, Duc de Berry Indépendant.
Au peuple Berrichon,
A tous ceux qui liront ou se feront lire.

Suite au décès du Duc Nathan Sidjéno d'Ambroise, les Conseillers Ducaux m'ont nommé Duc.

Qu'il soit affirmé qu'il ne s'agit en aucun cas d'une Régence et que le Berry Indépendant est toujours dirigé par un Duc élu.

Pour le Berry,

Que cela soit su de tous !

Fait au Château ducal de Bourges, le 27 Octobre de l'an de Pâques 1461.

Citation :

Au Berry,
A Sa Noblesse,
A Son Ost,
A Son Peuple.



Nous, Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne, n’en déplaise au roi de Paris,


Informons que nous avons donné ordre à la *Memento Mori* de se déployer en tant que bras armé de la dictature des ducs anciens.


Intimons aux garnisons fidèles au désormais feu Duc Nathan, de se cantonner dans leurs quartiers.

Invitons la population à rester chez elle, à ne point provoquer de troubles inutiles qui seraient réprimées par le fer et à suivre les directives de leur nouveau gouvernement.




Ainsi rédigé le XXVIIIème d’Octobre, fidèle à nos convictions.






Carmin.

Citation :

Au Berry,
A Sa Noblesse,
A Son Ost,
A Son Peuple.



Nous, Namaycush Salmo Salar, Prince de Pontoise, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne, n’en déplaise au roi de Paris,

Invitons, en pleine engeance du Duc Zelgius, à prendre connaissance que notre armée tirera à vue, sans sommation aucune, tout résistant au quinqumvirat des ducs anciens.

Ainsi du haut de nos prérogatives, à l’heure où certains d’entre vous , royalistes de nature, rejoignent les armées de Blois ou facilitent l’accès de celle d’Antonio Licors, nous imposons couvre-feu et soumettons le territoire au plaisir de nos lames.

Ainsi rédigé le XXXIème d’Octobre, fidèle à nos convictions.






Carmin.

Citation :

Amédée de Montjoye
A Bastien de Louhans



Salve !



Voici quelques nouvelles du duché berrichon en lequel je me situe actuellement. Tandis que je parcours les sentiers de France en quête d'une digne promise, me voilà tel vous et mon paternel avant moi engagé sous la bannière de la Memento Mori. Il semblerait que je n'aurai guère été au chômage bien longtemps et que nous allons guerroyer contre les arrogants de Bourgogne. Un jeu auquel, je dois bien avouer, s'amuse la maison de Montjoye depuis des générations et qui conserve tout son attrait aux yeux du dernier héritier que je suis désormais.

Je me demande comment se passe votre quotidien dans les alpages depuis le dernier épisode bressan. On dit que la paix y serait revenue, que les Savoisiens se feraient la guerre entre eux, à coups de procès cette-fois, pour quelques inimitiés et autres désaccords politiques.

J'espère que l'ennuie ne vous gagne pas, auquel cas j'aurais toutefois une suggestion à vous faire. Le prince de Pontoise peine à garnir les rangs de l'armée et ce n'est pas le prestige berrichon qui va suffisamment nous auréoler de prestige pour que l'on se permette de grandes audaces. Je sais que vous deux êtes fâchés, mais voila l'occasion de revenir en homme de la situation avec les montagnards qui seraient prêt à vous suivre. Il ne fait aucun doute que le capitaine verrait ceci comme la plus valable des amendes honorables et je crois pour ma part que ce serait à tous profitable.


Bien à vous

A.

Citation :

Salve Amédée,

Je suis content que vous vous portiez bien et le duché de Berry, bien que de peu de prestige en effet, m'a toujours semblé être un endroit intéressant. Vos craintes à mon sujet sont sans doute justifiées. Je végète depuis que j'ai quitté la Savoie, mes seules activités se résumant à aller suivre des cours à l'université. Depuis quelques semaines je suis installé à Sion, dans la confédération, où les gens me semblent être moins idiots que leurs voisins du sud. Quand j'aurais retrouvé assez de confiance dans le monde qui m'entoure, je sortirais de chez moi et je trouverais certainement à m'occuper auprès des gens de Sion ou de Genève, mais l'heure n'est pas venue.

Ce que vous me dites sur des procès en Savoie ne m'étonne pas, mais je n'y suis pas mêlé. J'ose espérer qu'il y en a un qui a trouvé que les turpitudes de ses compatriotes allaient trop loin, mais les connaissant je suis plutôt d'avis que les moutons tentent de se manger entre eux, sans talent ni résultat, ni même réelle envie, vu leur nature de moutons. Mais ils doivent agir ainsi parce que tous les loups sont partis et qu'il faut des prédateurs à une société pour qu'elle vive. Je n'ai plus aucun contact avec la Savoie depuis mon départ de Tossiat, après que leur soit-disant noblesse ait menacé de m'attaquer et n'ait jamais montré le bout de son nez. Ces gens me dégoutent.

Quant à Pontoise, je ne considère pas avoir à faire amende honorable vu que c'est lui qui a fauté en trahissant tous ses soldats. S'il peine à remplir son armée, il n'a qu'à s'en prendre qu'à lui, et il a déjà bien de la chance que certaines personnes le suivent encore après qu'il ait prouvé aux yeux du monde quelles étaient ses réelles valeurs. Que vous le suiviez vous aussi m'inquiète pour vous. Il se moque éperdument de ce que pensent les autres et il les utilise tant qu'il peut. Il fera de même avec vous, comme il a fait avec moi et qu'il a fait avec tous ceux qui l'ont approché, y compris Raoul. Vous n'étiez pas à Pau pendant la croisade contre Eusaias, mais vous devez savoir que ce truand a pris d'assaut le château de notre allié, prouvant ainsi d'une part sa bassesse, vu que déjà le Béarn était un allié mais qu'en plus Pontoise avait juré que personne ne prendrait le château de Pau, et d'autre part sa bêtise vu que le Béarn était notre seul allié. J'imagine que vous avez de très bonnes raisons de suivre ce rebut de l'humanité, mais vous jouez avec le feu en lui accordant votre confiance, et de mon point de vue ce n'est qu'une question de temps avant que vous ne vous bruliez. Suivre Pontoise est profitable à Pontoise, et à personne d'autre.

Avec mon amitié,
Bastien

Citation :

Amédée de Montjoye
A Thomas Cromwell



Salve capitaine,



Parvient discrètement à mon oreille la rumeur voulant que votre compagnie huguenote nourrirait actuellement quelques projets belliqueux à l'encontre du royaume de France. Soyez tout d'abord rassuré, cette information qu'elle soit fausse ou avérée ne fuitera pas plus loin de mon coté, à moins que mon idée suivante vous intéresse.

Je suis pour ma part actuellement en duché berrichon, ou j'ai rallié l'étendard de Namaycush, et comme vous vous en doutez probablement on est pas spécialement royalistes en notre genre. Avec les conflits pour l'heure du côté de la Normandie et de l'Artois, je pense qu'on finira par entrer en jeu également à un moment ou un autre.

Peut-être pourrai-je suggérer au prince de Pontoise une mise au point afin de voir si on y gagnerait à coordonner nos troupes ?

Enfin, je tiens à saluer la victoire des forces genevoises ainsi que la mise en déroute de ses derniers affreux envahisseurs. Je n'ai pu participer aux derniers combats mais le coeur y était.


Que Déos continue de vous avoir à la bonne.

A.

Citation :

Salvé Amédée.

Les rumeurs ne sont pas toujours bonnes conseillères. Le Lion n'a pas pour le moment l'intention de s'en prendre au royaume de France, à moins qu'il s'agisse d'une branche parallèle et non officielle qui ait le projet de le faire.
Je dois avouer que le fait de me retrouver dans la même galère que Namaycush ne me réjouirait pas. Cet homme ne pense qu'à ses intérêts personnels et sacrifiera ses alliés selon son plaisir. Il a laissé en outre un souvenir déplorable de son passage en CH et en particulier celle d'un bien mauvais militaire.

Je ne peux que te conseiller de suivre ta propre voie. Pour ma part, je migre en Provence, nouvelle terre de mission pour moi car je me lasse de la routine genevoise.

Deos aime les audacieux.

Cromwell

Citation :

Amédée de Montjoye
A Angelo de Montemayor




Monseigneur,



Vous devez vous souvenir de moi, j'étais avec le capitaine Namaycush quand nous nous sommes rencontrés en taverne chez les gens de la maison de Buzançais. Je vous écris parce que j'ai espoir qu'en tant qu'homme d'Eglise, neutre dans la politique berrichonne, et témoin de nos discussions, vous pouvez faire éclater la vérité parmi les mensonges du duc d'Argenton.

Vous savez que notre armée est venue pour aider le Berry et je crois que vous avez vu de vos propres yeux le régent berrichon venir lécher les bottes du Prince de Pontoise juste avant l'escarmouche. Dans cette taverne, je crois ne pas avoir été le seul à percer au jour la malhonnêteté de son petit coup de théâtre. Berrichons comme étrangers, je crois que nous étions tous d'accord. Ses fausses courbettes avaient l'élégance du serpent, je ne suis guère étonné que sa verve tout aussi travestie distille le venin des vipères.

Nous voila désormais accusés par le régent Alleaume d'être des traîtres, nous, soldats de la Memento Mori appelés à l'origine en renfort par le duc George. Le régent a déclenché les combats contre nous, deux nuits d'affilé contre des alliés du Berry, et nous voilà bien malgré-nous entrain de faire le travail des Bourguignons... Le sang coule pour rien.

Le Berry n'a peut-être pas assez d'ennemis au goût de ce fou d'Alleaume ? Le duché n'a t'il pas d'autres moyens de communication officielle que le mensonge et la dissimulation ? Si les hommes politiques berrichons n'ont pas les attributs nécessaires pour assumer dignement leur rôle en toute dignité, à savoir deux "bien pendantes" et le minimum de pudeur pour ne pas les exposer à mauvais escient, j'ose espérer qu'un homme de Foi puisse ramener ces brebis égarées à la raison.

Puisse le Très-haut vous inspirer.


A.

Citation :

DE L'APAISEMENT DES CONFLITS


A tous ceulx qui ces lettres orront et verront,

De Nous, Monsieur Woland von Sélénios, Honorable Juge de Savoie,


Annonçons,

Que suite à notre décision d'interdiction de fouler le sol savoyard, toutes les personnes présentes :

Amedee.le.lion ;
Caméliane ;  
Vignolles ;
Maethor ;
Willow1 ;
Elvy_lee ;
Arsenyk.

Sont désormais libérées de ladite interdiction.


Suite à cet état de fait,

Les mêmes faits ne pourront plus leur être reprochés.

En conséquence,

Nous appelons le peuple, ainsi que nos voisins, Genevois et Savoyards, à prier pour que perdure la paix dans nos montagnes.

Cette décision prend acte à partir de ce jour, le douzième jour du mois de novembre en l'an mil quatre cent soixante et un.

Le Très Haut vous bénisse,

Monseigneur Woland von Sélénios, sieur de la Condamine-Castellard
Curé de Chambéry et Juge de Savoie

Citation :

De Amédée de Montjoye,
A Melisende Maledent de Feytiat,
Et Pierre von Kolspinne.




Salve...



Chers oncle et tante, recevez ces quelques mots couchés sur vélin depuis le lointain comté du Limousin et de la Marche, bien que ceux-ci hélas comprendront probablement davantage de mauvaises que de bonnes nouvelles. En votre absence la fortune capricieuse n'aura pas toujours souri à la famille. La rumeur jusqu'en territoire de France fait état de votre retour de retraite, en la cour de Chambéry, aussi me voilà réjoui de pouvoir converser à nouveau avec quelques parents. Mais sans doute devrai-je reprendre mon histoire depuis le début... Pendant votre absence, les noblesses de Savoie comme d'Empire se sont lentement laissées glisser vers une véritable fange politique dont elle n'a jamais plus émergé. Il y a bien eu quelque résistance, mais qui fut finalement bien vite soumise ou détruite par les armes que le prophète Aristote attribuait volontiers aux plus vils tyrans, et pourtant ces armes avaient été fourbies depuis Rome même, à l'origine, avant de trouver un second siège à Strasbourg, puis un troisième encore à Besançon.

Mon père, Raoul, qui avait osé convoiter la courrone impériale, en l'absence des plus sages anciens qui avaient fait la Savoie, s'est finalement retrouvé Duc régnant en ce temps-là, et de fait bientôt en une position de chef de file de cette résistance. Il échoua dans ses plus hautes ambitions et de cet échec ce fut sans doute la maison de Montjoye qui en paya le prix le plus fort. Durant le temps que dura votre retraite, mes deux parents furent envoyés injustement dans les geôles de l'inquisition, pour prétendue sorcellerie, avant d'être enfin innocentés. Ils se sont vus destitués de tous leurs titres, un à un sans un seul procès légitime, notre regrettée Aélis a été assassinée, jetée depuis le sommet d'une tour, j'ai tout jeune été contraint à l'exil genevois, et messire Eddo en Provence. Mon père, lui, n'a jamais relâché les armes. Il est finalement mort l'épée à la main après s'être définitivement détourné de ses soi-disant pairs de la noblesse qui n'avaient que rarement daigné se mouiller. Mais à vrai dire, j'ai la conviction que le Cercle francophone tout entier fut perdant à l'issue de cette tragique bataille.

Alveran, le moine brasseur de bière devenu Empereur a rapidement jeté les bases d'un royaume dans lequel toute voix féodale serait étouffée, ainsi que toutes idées politiques d'opposition. On a fait de fausses promesses à la Savoie tout d'abord, sous plusieurs règnes, mais jamais elles n'ont été tenues. Les hérauderies sont devenues systèmes répressifs et la noblesse parfaitement asservie comme esclaves. Le successeur de Long John Silver a en conséquence donné naissance à toute une lignée de courtisans de boudoirs, qui ne se sont pas tant succédés par leur talents que par leur patronymes et leurs incapacités à bâtir un Empire digne de ce nom. Là où autrefois le paysage savait se nuancer du blanc le plus pur au noir le plus profond, il ne reste désormais plus que le gris le plus fade, celui de la décadence... J'ai fui la terre natale, mais j'ose espérer qu'avec le réveil de quelques anciens la situations puisse s'améliorer. On raconte déjà que la Savoie ne reconnaît plus Besançon. Mon père doit en rire depuis là où il repose à jamais.

Je me trouve actuellement en voyage au long cours sur les terres de France comme de Navarre, en bonne compagnie avec son altesse le Prince de Pontoise, Namaycush Salmo Salar, ainsi que tante Caro Maledent de Feytiat que j'ai retrouvée par hasard au fil des chemins parcourus. J'ose espérer que nous pourrions nous rencontrer quand je passerai à nouveau par les alpages mais d'après les retours de mon émissaire dernièrement envoyé en hérauderie savoyarde, il semblerait que tous ne soient pas disposés à un retour de la maison de Montjoye au pays. Je dois bien être du sang de mon paternel, j'avoue avoir fait un peu de grabuge moi aussi durant votre retraite. Enfin vous vous doutez certainement qu'il fut motivé par la raison plutôt que le caprice. Voilà que l'on exige de moi un titre de noblesse impériale pour pouvoir mettre à jour mon propre arbre généalogique. Dans quel triste monde vit-on. Quoi qu'il en soit ce ne sera certainement pour moi que simple formalité de trouver le soutien nécessaire.

Je compte justement épouser damoiselle Ernestine d'Aigurande, la nièce du Marquis George Poilu, jeune bout de femme que j'ai eu plaisir à rencontrer, de même que son impétueux frère avec qui je m'entends à ravir. Aussi je suis actuellement en quête d'un noble témoin de mariage, et garant de la noblesse de ma maison en Savoie, qui pourrait à la fois se joindre à moi pour les préparatifs des festivités ainsi que pour garantir à ma future épouse un titre permettant à une nouvelle génération de Montjoye de revenir dignement s'affairer du côté de la cour de Chambéry. La famille d'Aigurande s'assurera qu'il en sera de même à la cour de Bourges, en Berry. Aussi mon garant pourra justifier son investissement par quelques retours diplomatiques en terre étrangère. Peut-être y seriez-vous vous-même disposé chers oncle et tante, ou peut-être pas, en tous les cas j'espère recevoir prochainement de vos nouvelles. Le coursier saura où me trouver, si vous acceptez de lui indiquer auberge sur vos terres ou établir ses quartiers dans l'attente.


Bien à vous.


Bourganeuf, le 30 novembre 1461



A.

Bientôt arrivèrent nouvelles de savoie...

Citation :

Mon cher neveu,

Je t'écris pour t'informer qu'en ce moment, au ban de Savoie, se déroule une virulente discutions sur ton cas. J'y défend tes droits bec et ongle. Et il est tout à fait possible que le statut de noble sans terre, Faydit comme on dit en Languedoc, soit reconnu en Savoie et te permette de gérer la famille Montjoie. Je te recommande la plus grande patience car tous ne te voient pas d'un bon œil.

Mais si tu sais faire amende honorable, c'est à dire non pas t'excuser, mais juste montrer dans ton attitude que tu n'es pas un danger pour la Savoie, que tu n'as plus aucune intention belliqueuse vis à vis d'elle, que tu es prêt à rentrer dans le rang, en somme, alors il n'est pas impossible qu'un jour tes pieds puissent, à nouveau, fouler les terres de feu ton père. La duchesse n'y est en tout cas pas opposé et va peut être même demander à te rencontrer. Sache donc lui faire bon effet et être patient.

Affectueusement

Citation :

César-Amédée de Montjoye
A George "Poilu" d'Aigurande
Ainsi que son neveu Alphonse




Salve...



Comme l'on a parfois coutume de dire : à fleur de femme, fleur de vin. Or nous apprenions dernièrement, en voyage de par les terres berrichonnes, que la très respectable famille d'Aigurande se cherchait actuellement dignes prétendants avec dessein de marier damoiselle de son sang. Par quelque heureux hasard, nous avons nous-même eu l'occasion de croiser la jeune Ernestine qui, le Très-haut nous en soit témoin, nous aura laissé l'agréable souvenir d'une personne vertueuse à bien des égards. Tandis que les cloches arlonnaises ont dernièrement sonné nos 17 printemps, nos plus féaux conseillers ne manquent pas de nous rappeler comme le temps serait désormais propice à tisser alliance matrimoniale. Aussi, par la présente, savoir faisons à vôtre magnificence, ainsi qu'à messire vôtre neveu, combien nous serions heureux de rapprocher en cette occasion nos deux nobles et courageuses maisons.

Nous autres Montjoye, désormais princes souverains en Arlon, "renégats" comme vous diront probablement nos détracteurs, avons certes la réputation de nous tailler la part du lion à coups de glaives plutôt qu'en cirant des poulaines à Strasbourg. On jase parfois à la cour. Certains prétendront que nous sommes ennemis publics, d'autres au contraire que nous sommes garants d'us par trop souvent oubliés. En regard d'un empire qui semble avoir vendu son âme au Diable, ce ne sont certainement point là affaires de vils grenouillages. Soyez en assuré, marquis. Nous soutenons qu'il s'agit bel et bien de légitimes questions d'honneur engageant un sacerdoce hérité de nos illustres ancêtres.

C'est pourquoi nous entendons nous-même contracter alliance matrimoniale avec une famille de renom, mais point seulement. Nôtre préférence revient à une maison qui se serait bâtie, tout comme la nôtre, sur de solides principes et qui serait mue par une volonté toute féodale d'indépendance. Bien que nous ayons dernièrement eu quelques ennuis en duché de Berry, pour avoir fait partie des compagnons de messire Namaycush, nous saurons oublier la mésaventure. Contrairement à certaines autres mesnies que nous avons croisées en chemin, il nous semble que les d'Aigurande soient gens d'honneur comme de parole, de poigne comme de caractère. Aussi veuillez croire en la sincérité de notre offre qui ne demande qu'à être approfondie.


Car bon sang ne saurait mentir,


Depuis Autun, le 8 décembre de l'An 1461




A.

Citation :

Genève - Possum, sed nolo

Nous, Comyr de Wettin, Margrave de Meissen et Landgrave de Thuringia,
Empereur du Saint Empire Romain,

Aux citoyens de Genève et de la Confédération Suisse,
A tous les dignitaires étrangers,
A nos loyaux et dévoués soldats,
A tous ceux qui liront ou entendront.


Nous voulons annoncer que nous annulons les édits d'Hayange.
Beaucoup de sang a été versé et nous ne voyons ni la raison, ni la nécessité de tous les efforts fournis visant à maintenir la ville sous contrôle impérial. En outre, cet édit d'Hayange ne ​​crée pas la paix avec les cantons helvétiques que nous appelions nos amis. Nous voulons retrouver cette époque.

L'empire de Charlemagne et Otton Ier est un empire qui œuvre pour la paix et la protection de la foi aristotélicienne. Les brigandages actuels perturbent cette paix, et nous répondrons avec fermeté comme il a toujours été fait. Même si nous ne nous sacrifierons plus pour cette ville, tout le monde devra être bien conscient d'un vieux dicton: Qui sème le vent, récolte la tempête.

Nous tenons à remercier encore une fois nos soldats. Vous avez combattu avec dévouement, vous avez combattu avec la foi, et vos sacrifices ne seront pas oubliés. Vous avez fait plus que bien - et l'Empire vous honorera pour chaque combat, dans lequel la ville de Genève nous a entrainés.

Signé et scellé à Linz, le 3 décembre MCDLXI

Citation :

César-Amédée de Montjoye
A Sancte Iohannes von Frayner




Salve, confrère errant...



Par la présente savoir faisons à votre altesse nôtre vif et sincère engouement quant à vous proposer la co-création d'une institution qui nous semble cruellement manquer à la scène politique et militaire de nos royaumes plus ou moins renaissants. Tandis que l'église romaine et la majorité des couronnes souveraines d'Occident disposent de leurs propres bras armés, ordres de chevaleries le plus souvent papistes, nous déplorons que nos coreligionnaires huguenots ne bénéficient à ce jour d'aucune alternative digne de cette appellation.

Aussi serions nous désireux de voir naître, avec votre concours dans le cas où vous partageriez notre rêve, une chevaleresque alliance des princes acquis à la réformation de la foi aristotélicienne. Nous entendons par là un organe militaire avant tout, mais également garant moral et label politique au besoin, dépassant l'idée de frontières pour donner davantage de voix aux nôtres, réformés, sur la scène diplomatique. Il existe certes le Lion de Juda, toujours prompt à brandir la sica, mais nous craignons que cette secte bien que parfois utile ne soit point la réponse la plus appropriée si nous entendons faire accepter nôtre paroisse de la noblesse.

Bien que nous ne nous connaissons point personnellement, votre réputation qui nous est parvenue est celle de chevalier avant tout, d'illustre maison noble, celle de fervent défenseur de nôtre foi réformée et des valeurs féodales par ailleurs, aussi vous nous apparaissez comme le partenaire naturel pour entamer cette réflexion. Dans l'attente de vôtre avis sur la question, veuillez accepter nos amitiés.


Puisse Christos éveiller votre intérêt...


Depuis Mâcon, le 9 décembre de l'An 1461



A.

Citation :

Sancte Iohannes von Frayner,
A César-Amédée de Montjoye.

Salve, illustre inconnu.


A vous qui avez sollicité notre avis, le voici, entier et sans fausse pudeur. Nous ne nous connaissons effectivement pas personnellement, du moins, nous ne le croyons pas.

Vous avez fait mention du Lion de Juda comme bras armé de la foi réformée, mais pour être tout à fait franc avec vous, nous ne pensons pas que la foi intéresse tant que cela les porteurs de Sica. Vous avez donc raison lorsque vous envisagez de vouloir doter la réforme d'un bras armé, mais ne craignez-vous pas ce faisant de mettre quelque peu la charrue avant les bœufs ? Car ce qui manque à la réforme, monsieur, ce n'est point tant une escouade de porteurs de glaive qu'une équipe de Ministres : anciens, pasteurs, diacres, théologiens , un maillage à l'échelle de nos royaumes, communautés autonomes qui sachent se réunir en synodes et à partir de là, agir conjointement les unes aux côtés des autres dans la défense commune de leurs intérêts communs.

Les Ordres Militaires Religieux de l'Eglise sont certes organisés et puissants, mais ils reposent sur une foi bien installée, quand la Réforme, loin de l'exemplarité, ne tend à s'illustrer que par sa division et par ses frasques criminelles dont le but n'est que de se complaire dans une position de martyr. Pensezy : où étaient donc les Réformés lorsque le Roy Eusaias s'est dressé quasiment seul contre Rome ?


Christos éveille notre intérêt,
Pour ce qu'il fait passer le verbe avant l'épée.

Depuis Cahors, le 11e de Décembre 1461
S.I.

Citation :

Amédée de Montjoye
A Thomas Cromwell



Salve,




J'ai pris bonne note de vos conseils, il est vrai qu'il est préférable de suivre sa propre voie en tout cas de figure plutôt que de s'embourber là ou le coeur n'y est pas. Seul Deos jugera au dernier chapitre. Néanmoins, on ne peut réaliser de grandes choses sans alliances fidèles, aussi je suis tout de même allé m'embourber un peu en Berry aux côtés des quelques vieux amis de mon paternel battant paillon de la Memento Mori.

Voila que mes engagements sont remplis, aussi j'en retourne à mes propres affaires. Je me cherche toujours un pied à terre stable, et comme la rumeur de l'installation d'une communauté réformée en Arles raisonne désormais à mon oreille, je pense que vous avez trouvé le votre.

Ayant depuis quelque peu étudié le cas de la politique provençale, me voila bien intéressé par votre entreprise du moment. Un cardinal qui donne la messe et gouverne les affaires temporelles à la sauce romaine m'interpelle au plus haut niveau. Je suis en route avec quelques compagnons et autres âmes d'artistes croisées en chemin, et devrai m'installer sous peu dans les environs d'Arles. J'ose espérer que nous aurons l'occasion de vider quelques chopines en taverne et échanger quelques vues sur ce que pourrait être l'avenir du comté de Provence.



Bien à vous



Depuis Vienne, en Lyonnais-Dauphiné, le 11 décembre de l'An 1461



A.

Citation :

Amédée, c'est toujours un plaisir de te lire. Je me permets de te tutoyer car il y a en nous une communauté de lutte qui pousse à la fraternité. Je suis étonné de lire que des gens suivent toujours Namaycush dans ses entreprises (mais est-il toujours à la tête de Memento Mori ?). Cet homme m'a fait jadis une bien piètre impression, préoccupé uniquement par sa gloriole personnelle, et manipulant les gens autour de lui dans le seul but d'être servi. Je ne dis pas ça pour toi, que je considère bien au-dessus du commun, mais de la masse informe de gueux qui le suit, sans doute attirée par des promesses de fontaines de miel et de bains d'argent.
Tu cites Arles dans ta lettre. Nous serons sans doute une bonne quinzaine sur place dans les prochains jours. Peut-être un peu plus. Tous réformés et tous ayant fait le choix de déménager sur place. De quoi prendre le contrôle de la mairie ou d'y faire la pluie et le beau temps.
Notre but est de faire de cette ville dans un premier temps une cité réformée, sur le modèle de Genève. Dans un second temps, nous passerons à l'attaque du comté lui-même. Bien entendu, c'est sur du long terme.
En parallèle, il y a l'objectif de faire d'Arles un arsenal et de disposer d'une flotte de guerre au débouché du Rhône.
Mais dans l'immédiat, nous devons faire face aux procès qui se sont tout naturellement abattus sur nous. On nous menace de bannissement et de mise en liste noire des armées provençales, sachant que la plus importante se trouve en notre cité avec un effectif de un capitaine.
Je ne peux que t'inciter à venir grossir nos rangs en venant directement ici. Si tu fais ce choix, nous serons d'autant plus forts et redoutables.
Mais je ne veux pas te forcer la main.
Demain, je suis invité au palais d'Aix pour rencontrer la nouvelle comtesse, ainsi que ce jean-foutre de cardinal. Ca risque de coincer, mais je sens que ces gens cherchent une issue à la crise.

Que Deos guide tes choix.

Cromwell

Citation :

Amédée de Montjoye
Au prévôt de Provence



Salve


Par la présente j'entends répondre à votre message de, disons bienvenue. Le comté de Provence ayant coutume d'être appelé "de Provence Libre" dans l'imaginaire étranger, il serait judicieux de mettre l'appellation  en conformité avec la réalité de vos lois, ou l'inverse, car on dirait plutôt que c'est le" bagne de Provence" en réalité. Ce n'est pas faute d'avoir voyagé en bien des royaumes, c'est bien la première fois que je rencontre autant de difficultés pour un emménagement. Vous avez peur de l'immigration et avez finalement décidé de dépeupler la contrée ? Sachez que l'immigration est incontestablement une force, une richesse, et sans celle-ci le Comté ne serait probablement qu'un vaste cimetière à la suite des épidémies de peste du siècle dernier.

J'ai été invité en Provence par mon parent Eddo Puegmirol, qui vit en Arles, et j'ai été convaincu d'emménager par le vent de fraîcheur qui semble souffler dans la cité. Je n'ai pas l'intention de m'installer en une ville morte ou je ne connais personne. Si vous rencontrez quelques ennuis je veux bien être compréhensif et patienter un tantinet avant d'emménager mais j'entends bien devenir Arlésien et je crois que d'interdire à des immigrants de choisir leur lieu de résidence serait contraire aux chartes de justice internationales. L'effet est le même que celui d'un bannissement, peine la plus élevée, sauf appliquée à des innocents. Or tous mes compagnons se sont fait brigander sur vos terres cette semaine, n'avez vous pas mieux à faire pour la sécurité du Comté et la justice ?

Je vous avoue ma perplexité.

Bien à vous

Ci-dessous ledit formulaire :

Citation :

Nom : de Montjoye
Prénom : César-Amédée
État civil : Célibataire en négociations de mariage
Ville de Provenance : né à Turin, ayant résidé à Genève puis  Saint-Aignan
Dépendant du Comté/Duché : Berry
Métier : Prince souverain d'Arlon, chevalier et mécène
Parcours Professionnel : conseiller ducal savoyard(Genève annexée), soldat pour la libération de Genève
Antécédents avec la justice : condamné au bannissement en Savoie, sans procès, puis finalement relaxé, pour quelques prises de villes en temps de guerre, donc casier vierge avec quelques ratures

Ville d'emménagement souhaité : Arles
Avez-vous demandé conseil auprès du Maire pour les champs et échoppes ? : J'aimerai savoir
Avez-vous pris connaissance des Lois, Décret et arrêtés en vigueur sur le
territoire ? : Partiellement
Voulez-vous vous investir pour le Comté de Provence ? Oui je cherche résidence pour le long terme avec implication politique, diplomatique notamment car c'est ma spécialité

Citation :

Amédée de Montjoye
A la Comtesse de Provence


Votre grâce, me voilà enfin arrivé en votre contrée avec mes amis qui, malheureusement pour eux, ont été accueilli sur les sentiers par des brigands qui semblent pulluler au nord de la cité arlésienne. L'un d'eux y perd une véritable fortune qui devait servir à notre installation. J'ai été moi-même témoin d'une autre agression cette nuit mais j'ai eu de la chance je n'ai pas été victime en ce qui me concerne, et je crois même que la damoiselle agressée à su se défendre elle-même face au malandrin qui essayait de la détrousser.

Je tiens à vous signifier mon étonnement, à l'arrivée en ce beau pays, de voir que vous semblez hériter d'un Comté qui était certainement mal géré par le passé. On a coutume d'évoquer le nom de "Provence libre" et pourtant à première vue le marquisat s'est enfermé dans des lois qui en font la province la moins libre de toutes celles que j'ai eu l'occasion de visiter. J'ai bien l'impression que l'on est en réalité plus libre en France, mais aussi plus libre en Empire, en Berry et également en Confédération Helvétique. Je crois que cela doit être dû à une vague de paranoïa qui se serait peut-être installée pendant que régnait la marquise Hersende, tandis qu'elle manquait de reconnaissance internationale, mais je ne puis en être certain.

Je constate toutefois d'emblée vos efforts pour changer la donne, notamment en ce qui concerne cette loi sur l'emménagement qui contrevenait comme l'avez remarqué aux chartes de justice internationales. Il est incroyable à un voyageur de constater qu'une province se méfie à ce point maladif de l'immigration alors que toutes les contrées progressistes savent que l'immigration est probablement la première clé du succès, surtout en ces sombres temps de dépeuplement généralisé. L'immigration d'aujourd'hui conférera sans doute à la Provence sa force de demain. Du moins j'y crois, et je souhaite en faire partie. Le courage dont vous avez fait preuve en vous opposant aux politiciens les plus réactionnaires et bornés force mon admiration, aussi j'espère que nous aurons l'occasion un jour d'oeuvrer de concert à la politique locale.


Bien à vous


A.

Citation :

Expéditeur : Charlotine
Date d'envoi : 16/12/1461 - 14:25:49
Titre : Re: Re: Re: missive arlonnaise
Bonjour je vous remercie pour votre missive

je ne sais si nous aurons l'occasion de travailler ensemble, mais dans tous les cas, si vos desseins en Provence sont, comme vous semblez le dire, d’œuvrer pour lui rendre sa liberté, alors soyez assuré que je ne pourrais que vous soutenir

je ne sais ce que demain sera .. allez savoir si ces perfides n'ont pas programmé mon assassinat pour me faire taire ... mais si je dois mourir ce soir, ce sera avec la satisfaction d'avoir ouvert une porte à ceux qui veulent eux aussi leur liberté.

Puissent ils ne pas la laisser se refermer, et ce, par tous les moyens en leur possession

J'aurais une requête à vous faire, et je ne jugerais point la réponse, mais accepteriez vous que j'affiche cette missive? certains sous entendent encore que la Provence est terre de liberté et perçue comme ça par les étrangers

j'aimerais leur montrer qu'ailleurs aussi, les gens voient Ô combien la Provence n'est pas aussi belle qu'on le prétend

bien à vous

Charlotine

Citation :

Amédée de Montjoye
A Thomas Cromwell



Salve,


Bonne nouvelle si les élections sont remportées, j'avais pas encore eu le temps de regarder les résultats, et je viendrai donc probablement suggérer deux trois idées à Agafana. Mais les affaires de mairie sont pas trop ma spécialité, je pense que je servirai mieux notre Réforme en m'immisçant dans la chancellerie marquisale ou pour des choses au niveau comtal, histoire de contrer un peu les papistes qui y sont trop bien installés...

Pour ce qui est de la défense les 24 et 28 ça devrait être faisable oui, ce serait pratique de me faire un rappel entre-temps, car sur le moment ou je réponds je suis pas sûr de mes capacités de mémorisation de programme. Je devrai intégrer le camarade Geantmoys aussi d'ici là dans le corps d'arme, et remplir les dernières places avec des gens du pays si j'arrive à en recruter en taverne.

Pour ce qui est de mes sentiments en matière de foi... je ne suis point prophète ni-même prédicateur, mais néanmoins croyant et fervent protestant, m'affairant surtout aux affaires politiques et belliqueuses en rapport avec la Réforme. Ma famille protège toujours le prêcheur Martin Luthor, qui prépare certains textes d'une inspiration toute germanique et destinés à éloigner une partie de la noblesse impériale du giron de Rome.

Par ailleurs, j'ai établi certains contacts avec les communautés huguenotes de Guyenne comme de Toulouse... car j'avais dans l'idée de plancher sur une alliance de princes et chevaliers coreligionnaires qui se destinerait à contrer le poids des Sanctes Armées. Nous aurons sans doute à creuser ces divers sujets ensemble.


Amicalement

A.

Citation :

De Nous, Alphonse d'Aigurande,

A vous, César-Amédée de Montjoye ;



Pax et Salve.

Ainsi c'est donc bien vous, Prince, qui vous estes installé sur les rives du Cher il y a quelques temps maintenant avant qu'un malencontreux malentendu ne vous force à reprendre vostre route. Soyez sans craintes, vostre moulin se porte bien. Du moins, de ce qu'il m'est possible de constater depuis mon rôle de bourgmestre.

Qu'il nous est bien aise de recevoir missive de si prestigieuse Maison que la vostre et nous sommes flattés de voir l'intérêt que vostre personne porte à nostre famille ainsi qu'à ma précieuse sœur qui je l'espère, vous a effectivement laissé bonne impression. Pour sa part elle à fêté ses quinze printemps le jour même du solstice d'été et sa mignonnerie et son doux visage d'enfant ont laissés place à une femme des plus subtiles et grascieuse qu'il m'ait été donné de voir mais je ne doute pas que Votre Altesse oi pu le constater lui même lors de sa renconstre avec elle.
Sa vive intelligence, sa finesse d'esprit et sa beauté sans pareille saurons rendre heureux un homme si tant est qu'il sache s'attirer sa sympathie car Votre Altesse, son grand esprit et sa passion font qu'elle est de ces femmes aimante et non résignées. Aussi, il vous faudra l'apprivoiser si vous voulez sa main.

Vous parlez de votre famille comme parfois vu telle une plaie pour certains, il en est de même pour la nostre mais c'est là il me semble, le lot des grandes Maisons construites sur des principes et des faits d'armes et non sur un nom trop grand pour les épaules de ceulx qui les portent. Un rapprochement de deux si prestigieuses Mesnies serait sans conteste une alliance fort intéressante à bien des égards et il convient donc d'en discuter plus longuement.

Aussi, par la présente, je vous invite, à venir vous rendre en notre Domaine familial d'Aigurande dès qu'il vous sera possible de le faire afin de rencontrer mon Oncle Sa Magnificence et parler des conditions de votre proposition.


Que la prospérité soit et demeure sur vos terres.
A bon sang.




"Sans contraintes".
Alphonse d'Aigurande.

Citation :

Annonce de la dissolution du Lion de Juda

Arles (AAP) - En ce début d'année 1462, une information inattendue a été affichée sur la place publique provençale. L'affiche, scellée mais non signée, annonce que la confrérie du Lion de Juda a été dissoute le 27 décembre de l'an 1461. Cette confrérie est une secte aristotélicienne réformée qui a pour but de s'en prendre aux ecclésiastiques. Elle avait juré la "destruction de l’Église de Rome" à laquelle elle dénie la légitimité d'intercesseur entre le Ciel et ici-bas. Le Lion est-il donc mort ce soir ?

Cette annonce fait suite à l'installation de certains de ces sectateurs en Provence pendant que d'autres restaient à Genève, fournisseuse officielle de réformés depuis 1456. D'après les dires de certains membres du Lion, qui n'ont pas souhaité être nommés, une fois installés, des divisions ont vu le jour entre reformés, certains prônant une action armée. Elles se seraient intensifiées avec la décision des autorités provençales de refuser la présence de l'ensemble des réformés sur son territoire, faisant craindre à certains d'entre eux de se voir mettre en procès et de devoir au final partir, leur faisant perdre leur investissement en écus et en temps. C'est probablement pour éviter de diviser la communauté réformée que le Lion a décidé ce geste fort et en annonçant sa dissolution.

Info ou Intox? Voilà qui reste à voir. Mais si cela s’avérait être vrai, alors c'est toute une histoire de la communauté aristotélicienne réformée qui prendrait fin laissant peut être entrevoir une accalmie dans les querelles opposant celle-ci à l’Église de Rome.

Charlotine, pour AAP

Citation :

Nouvelles démissions au Conseil comtal provençal.

Aix (AAP) - Après la vague de démissions qui avait touché le Conseil comtal provençal quelques jours seulement après sa prise de fonction, les Provençaux pouvaient penser que les choses s'étaient calmées (cf article du 20/12/1461: Chaises musicales et pieds tanqués à la Cour Comtale provençale ). A ce moment là, l'Illustre, le Commissaire au Commerce, le bailli, le connétable et le prévôt, tous issus de la liste Avenir Provençal (AVP), pourtant arrivée en tête avec la majorité aux élections, avaient rendu les clefs du conseil.

Pourtant, trois nouvelles démissions sont à ajouter aux cinq précédentes. Samedi 4 janvier, Oursaring, le juge qui avait fait l'objet de controverses lors des tentatives de destitution du maire d'Arles, Afagana, par le Conseil comtal, a démissionné. S'en est suivi, ce lundi 6 janvier la démission contre son gré du Commissaire au Commerce, Joel51, foudroyé par le Ciel après qu'il ait été reconnu qu'il n'en avait respecté les prescriptions dans deux procès opposant le Comté à deux des Réformés installés récemment en Provence. Enfin, au cours de cette même journée, c'est au tour du deuxième Comte Illustre de ce mandat, Alastor54, de donner sa démission. Elle ferait suite à une mauvaise chute de cheval, l'obligeant à rester éloigné du Conseil suffisamment longtemps pour que ça l'empêche d'assumer ses charges.

Comme cela est prévu par le système électoral, les membres démissionnaires sont appelés à siéger à nouveau au conseil, mais aucun n'accepte de revenir sur son choix, sans compter que 4 d'entre eux ne sont plus en Provence, laissant de facto 4 chaises vides. Les conseillers toujours en fonction ont immédiatement nommé un Régent, en la personne de Max12, ancien Comte Illustre de Provence, qui a immédiatement ordonné la fermeture des frontières provençales.

Ces décisions ne manqueront pas d'alimenter la polémique puisque, si l'on s'en réfère à la Constitution de Provence, il appartiendrait plutôt au Marquis, Richelieu1, de prendre ce rôle et un éventuel irrespect avéré de ladite Constitution entrainerait automatiquement la caducité des décisions prises par l'actuel régent, fragilisant encore un peu plus le pouvoir en place.

Charlotine, pour l'AAP

Richelieu1 a écrit:

Citation :

En vertu du Concordat de Provence, En accord avec l’Église Aristotélicienne Romaine,En accord avec le Comté de Provence,En accord avec le Marquisat de Provence,Sont considérés comme personnae non gratae sur le sol Provençal :

Amedee.le.lion
Andrei
Andrew_largs
Antonino
Arsenyk
Barramine
Belgarath
Cameliane
Childerick
Dioscoride.
Eddo
Izaac
Jehane
Kartouche
Khonsou
Ki.ka15
Leamance
Leo…
Lys_charlotte
Mariposa
Marquisdechouchen
Melianduys
Mirania
Rayanha
Ryya
Sacha_
Sancte
Sanctus.
Sboudy
Shirine
Skiid
Tatoumi
Ulrichvonliechtenste
Vignolles
Weil
Zarathoustra

Ces personnes connues comme blasphématrices ne pourront accéder à aucune fonction civile, militaire ou administrative sur le sol provençal en vertu de l'article 10 partie IV du concordat de Provence.Fait en Aix, le 09è jour de Janvier 1462.Cardinal Romain ÉlecteurArchevêque Métropolitain d'Aix en ProvenceDuc d'Ostie, Comte d'AptSa Grandeur Max de Belestador, dict Max12Comte Illustre de Provence

Amedee de Montjoye,
To Adam Fugger,



Salve !



And sincere congratulations, sir, in some kind of way... From Arles, little city near the Mediterranean sea, I just have heard about your excommunication, ands that's how I have heard for the first time about your religion in Steiermark too. My father has always dreamed about the day when the empire will emancipate himself from the papists. He's dead now, but the rumors about you make me believe that some dreams has chances to become true...

We may have some fights to share you and me, I can't be sure. But I hope you will tell me a little bit more about you...

Myself, I am some kind of a prince... but free-lance. Once upon a time, my father had some troubles whith the autorities, but emperors like popes kwows how to fight nobility and chivalry even whithout a war. You don't ignore it. It cost just one letter and a wax seal... Hopeffuly or not, my family do not fear paper. I have the faith that it is the same for you.

I stand like you for the cause of the Reformed church. Whith heart and fire, but the challenge is high, where I am now in Provence. A Huguenot cross, and that makes you a demon from hell through the power's eyes. It seems that you have a lots off ennemies too ?


Greetings,

A.

Expéditeur : Arnault
Date d'envoi : 06/03/1462 - 22:40:59

Citation :

Titre : Message de l'inquisition


De par monseigneur Arnault d'Azayes, archevêque d'Avignon et inquisiteur de la foi.
Salut et paix.

En ma qualité d'inquisiteur commissionné par le cardinal-inquisiteur français pour enquêter sur des faits d'hérésie sur le sol provençal, je souhaiterais vous entendre à l'officialité épiscopale d'Arles à ce propos. Si vous ne pouvez vous y rendre, je vous prie de me fournir un justificatif car toute absence non-motivée pourra être interprétée comme le rejet de l'autorité de la justice divine.



[HRP : j'ai ouvert un sujet sur le forum2 afin que ce soit plus facile pour tout le monde d'y accéder. C'est dans le sous-forum « L'Eglise Aristotélicienne ». Voici le lien : http://forum2.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=727069]