Montjoye !
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Montjoye !

* Domaines de la noble et courageuse Maison de Montjoye *
 
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 Archives politiques - Amédée de Montjoye

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Amedee dict "Le Lion"

Amedee dict


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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeSam 8 Mar - 13:33

Expéditeur : Adam
Date d'envoi : 07/03/1462 - 21:55:28
Titre : Letter from Styria


Salute!

You see me surprised. Faith is an important matter in styria, and as I know, elsewhere too, of course. But I didn't know, that there are supporters of the Reformed Aristotelian Church in your country.
If there is a desire to seek an alliance or contact with the reformed church in my land, you should write to his blessedness Gregor_Marcellus. He is the patriarch of the Reformed Aristotelian Church. I am only his devoted servant

and also

I was Duke of Styria for the last two years - till the emperor decided to wage war against me and my land. But - in a few weeks, I will be Duke of Styria again and nobody will push me from my throne again. Yes, I have enemies. But I also have friends. Powerfull friends. And the Roman Church and the Empire fear this friends.


Greetings,
Adam Fugger
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Amedee dict "Le Lion"

Amedee dict


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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeLun 31 Mar - 12:23

Flex a écrit:
Citation :

    Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 En-t-tep-3de30c1
    A César-Amédée Montjoye,
    Le 29 mars 1462,
    Fait à Pau,

    Prince souverain d'Arlon, salutations.

    Sire,

    je m'appelle Enguerrand Mirandole, et je suis un écrivain. J'aime les Lettres et je suis féru d'Arts. J'aime instruire mon esprit, et comme mondain, et écrivain, lorsque l'inspiration me prend, j'écris. Des fables ou de la poésie, selon mon état d'esprit. J'aime aussi mes héritiers, peu m'importe leur sexe : je recherche le bonheur de mes fils et de mes filles.

    Alors, dans ce siècle où nos générations futures affronteront le monde, en tant que père, je fais de mon mieux. J'essaye d'offrir à mes enfants les armes de demain, car le monde est cruel. Les maux de notre époque peuvent abattre les montagnes. Je veux qu'ils soient heureux.

    Pour ce faire, j'estime qu'il est utile, et nécessaire, de se lier aux maisons qui songent à l'avenir de leurs propres enfants aussi. J'estime, par ailleurs, que les grandes maisons peuvent s'unir et affronter le malheur de la vie ensemble. Tout devient si facile et tellement plus agréable lorsqu'on est accompagné. Toutefois, je tiens à attirer votre attention sur un point : je suis un homme maudit. En effet, mes seules compagnes se nomment Mélancolie et Solitude. Elles dévorent mon âme meurtrie, tous les soirs, et malgré leurs chaines qui me lient au monde des émotions, je me complets, malgré moy, dans cette tristesse heureuse.

    Je vous connais, sire César Amédée. Je sais qui vous êtes et combien le monde se montre féroce à votre égard. Tout comme il l'est avec moy. J'ai le désir que nous nous rencontrions. Afin de vous faire preuve de mon attrait au raffinement, je vous invite dans la demeure qui m'est le plus chère au monde - en dehors de mon domaine. Il s'agit de l'Aphrodite, un établissement parisien de très haute notoriété, tenu par monsieur Tabouret.

    Je suis vôtre,

    Recevez nos salutations distinguées.


    Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 880783315218banplume

    Qu' Aristote veille sur vous.
    Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 209418SignatureFlex
    Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 515003FlexBleu


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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeDim 6 Avr - 10:36

Charlotine a écrit:
Citation :
    Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 817994CSIentete


    Fiat justicia pereat mundus
    Conclusions de la mission inquisitoriale en Provence





    Nous, monseigneur Arnault d'Azayes, Archevêque d'Avignon, Vicaire général d'Arles, Vice-préfet général romain de la préfecture à l'enseignement et au nom de la congrégation pour la diffusion de la foi, Missus Inquisitionis, Premier vice-primat français, Vice-primat francophone du SRING, Confesseur du roi de France, Légiste pontifical, Professeur au séminaire Saint-Bynarr de Lyon, Chancelier de Cyril Kad cardinal d'Azayes,
    En notre qualité de préfet de l'inquisition francophone,




      Affirmons avoir enquêté dans le secret traditionnel de la saint Inquisition et procédé à l'audition d'un grand nombre de suspects et témoins dans le cadre de la tentative d'implantation de la Réforme en Provence ; annonçons à présent avoir tiré toutes les conclusions de notre mission. Ainsi, avons statué et ordonné, et par notre présent édit perpétuel et définitif, disons, statuons et ordonnons :

      • Premièrement, la mise sous interdit des personnes suivantes :
          Agafana
          Amedee.le.lion
          Anne_de_breuil
          Antonino
          Arystote
          Charlotine
          Eddo
          Gwenn
          Luth_de_la_vega
          Lys_charlotte
          Magenoir
          Meliandulys
          Mirania
          Phebus..
          Sanctus.
          Shirine
          Vignolles ;


      • Deuxièmement, la condamnation de toutes les politiques récemment menées en faveur des Réformés ;
      • Troisièmement, la condamnation et la non-reconnaissance de la mise à jour de la liste des Personae non gratae effectuée par l'alors comtesse Gwenn : nous réaffirmons qu'en vertu du concordat provençal cette action reste l'apanage des archevêques métropolitains provençaux ;
      • Quatrièmement, la condamnation de la Chapelle de la Foi ;
      • Cinquièmement, la condamnation de la liste comtal PRP et de toute liste comportant des personnes placées sous interdit ou excommuniées : en vertu du concordat provençal, seuls des fidèle sou des croyants aristotéliciens peuvent exercer une fonction publique ;
      • Sixièmement, la réaffirmation du lien indéfectible entre le spirituel et le Temporel, en vertu du saint dogme aristotélicien et du droit canon, du concordat et du pouvoir d'interprétation de l'Église sur ledit concordat.



      La Provence a toujours été une terre profondément aristotélicienne, et ce n'est pas une action entamée il y a quelques mois qui changera cette réalité vieille de plusieurs années. Que personne n'oublie que l'Église reste toujours ouverte au dialogue ; aussi toute personne souhaitant s'informer ou se repentir est-elle autorisée à nous contacter.




    En foi de quoi, afin que ce soit chose stable et ferme à toujours, nous avons fait mettre et apposer notre sceau à cette présente annonce par nous faite et passée et donnée à Rome le cinquième jour du mois d'avril de l'an d'Horace MCDLXII, sous le pontificat de SS Innocent VIII. Avons transmis la présente au cardinal-inquisiteur Aristokolès de Valyria qui a apposé son scel derechef, validant ainsi ce verdict au nom de la sainte Curie.
---------------------------------Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 417765LdSAA
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Amedee dict


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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr - 11:56

Citation :
César-Amédée de Montjoye
A Basile de Pelamourgue



Salve.


Messire, vous et moi ne nous connaissons ni d'Eve ni d'Adam. Cependant, et bien que je ne sois à peine retourné en Comté de Provence après une escapade en terres étrangères, votre nom a inévitablement été soufflé à mon oreille. Du moins j'ai le sentiment que cela était inévitable. Non seulement la rumeur n'ignore pas vos récents déboires aux frontières tout comme votre profession de foi, mais les commérages vous accordent en outre une réputation d'homme pourvu de moeurs raffinées et de surcroît rompu aux arts belliqueux. Autant de traits qui comptent pour moi au rang des plus saines qualités. Je suis moi-même de confession réformée. Issu d'une antique lignée de chevaliers impériaux, du moins jusqu'à ce que feu mon paternel, prétendant au trône, ne finisse accusé de haute trahison pour sa trop virulente dissidence.

Les Montjoye vivent et meurent par l'épée, ne s'encombrent de robes que lorsque les circonstances le requièrent, et dédaignent les courbettes comme une forme de Peste. Or, il se trouve que tout sacerdoce moral coûte son prix en politique. Quoi qu'il en soit, voilà quelques mois que j'ai emménagé en territoire provençal avec mes plus fidèles, et dans l'idée d'y bâtir quelque chose qui aurait un sens. Pour moi, pour d'autres. Renouer avec une légitimité que mon nom se voit désormais refuser dans le giron impérial, mais non pas sans défendre certaines causes plus grandes qui font sens à mes yeux. J'entends par là un honnête et ambitieux investissement pour ma province d'accueil, malgré les récents crimes dont elle s'est rendue coupable, tout en faisant au mieux pour préserver la cause de nos coreligionnaires huguenots.

Si vous êtes aujourd'hui établi dans le Comté avec dans l'idée d'y rester assez de temps pour vous y investir, j'ai espoir que mon discours d'introduction ne vous aura point laissé totalement indifférent. Pour en venir au fait sans plus aucun détour désormais, je souhaite donner naissance à une confrérie de chevalerie. Une entreprise laïque afin d'être force médiatrice en cas de nécessité, mais néanmoins ancrée profondément dans le folklore provençal. La mythologie locale associée aux oeuvres humanistes et chevaleresques du Bon roi René me sont apparues comme une riche source d'inspiration pour un concept qui ferait preuve d'autant de caractère que d'utilité publique. Pour concrétiser pareil projet, il faut au moins une poignée de partenaires de talent, et qui soit de préférence de pedigree relativement noble. En somme c'est un noyau fusionnel et qui mérite incontestablement sa légitimité au niveau comtal qu'il faut. Vous en conviendrez..

Vous êtes finalement le premier que je contacte avec l'espoir de vous compter parmi les fers de lance d'une épopée qui n'est encore qu'un rêve à l'état larvaire. Il y a bien mon jeune frère qui semble d'ors et déjà de la partie, messire Pietro. Bien que ce soit un bâtard aux yeux de ceux à la langue pendue, il en est tout à fait digne. Mais sinon toute l'histoire ne fait que commencer sur ce parchemin, par ce courrier que vous lisez dans le meilleur des mondes. Mon instinct me dit que vous êtes l'homme de la situation, ou qu'à défaut vous seriez en mesure de m'indiquer quelque âme audacieuse vers laquelle me tourner. Je vous avoue avoir le sentiment que rares sont ceux dont les bardes ont des raisons de chanter les hauts faits dans cette contrée. Ce serait un plaisir de rentrer davantage dans les détails, mais je préfère m'arrêter là. En attendant d'avoir le plaisir de lire, en retour, quelques mots de vous à propos de ma suggestion.


Bien à vous

A.









Expéditeur : Waldemar
Date d'envoi : 15/06/1462 - 10:09:36
Titre : Des nouvelles
Bondzô seigneur d'Arlon,

Je viens aux nouvelles en espérant à la fois en récolter de votre plume quant à votre situation en Provence et me permets également de vous mettre en demeure quant à certains points me concernant.

Peut-être l'avez vous remarqué le Lion de Juda a décidé d'abandonner la lutte et ne reviendra en Provence que pour déménager ailleurs. Corollairement je les ai quittés; plusieurs sicaires m'ont fait savoir qu'ils ne me faisaient plus confiance et personnellement j'ai de plus en plus de mal à envisager une vision guerrière abrutie et conservatrice de la Réforme. Je vous mentirais si je vous disais qu'à mon sens la Réforme doit rester telle qu'elle est comme c'est le cas depuis environ 7 ans, je suis devenu un farouche militant pour la création d'une Eglise réformée. A ne pas s'effrayer du terme Eglise, à mon sens il ne s'agit pas de s'inspirer de Rome mais de faire tout le contraire en conservant néanmoins une certaine cohérence ecclésiale à notre confession.

Je me suis donc rendu à Toulouse, fief de la Réforme du royaume de France, il semble que là bas on ait vraiment envie de se détacher du Lion et du conservatisme qu'il représente. Un schisme futur n'est donc pas à exclure de nos pensées, ce serait regrettable mais bénéfique pour ceux qui veulent voir la Réforme fleurir et non pas péricliter. A Toulouse donc je me suis rendu, le pasteur Maleus et monsieur Simeon Charles m'ont vivement demandé de déménager, je ne me borne pas à répondre non dans l'absolu mais je pense fortement au contraire. J'ai décidé de retourner à Aix pour savoir comment évolue l'ersatz de front que le Lion nous lègue dans sa fuite périlleuse, et selon ce que je verrai, entendrai et reniflerai, je me déciderai à migrer ou à rester. Même si la migration me semble être la meilleure marche à suivre.

Et vous de votre côté ? Monsieur Simeon Charles (IG: Simeon.Charles) m'a parlé de son désir de créer un ordre de chevaliers réformés, je lui ai dit que vous partagiez cette idée et l'ai recommandé à vous. Comptez vous rester en Provence?

Cordialement,
Waldemar am Hengart





Citation :
Amédée de Montjoye
A messire Waldemar


Salve




Bien content d'avoir de tes nouvelles, à peine retourné en Provence après avoir suivi quelques péripéties du côté des alpages. En effet j'ai bien remarqué que l'on ne croise guère plus de Genevois dans le comté même si je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé de leur côté. Il est dommage que certains membres du Lion de Juda ne t'estiment plus digne de confiance après que tu te sois décarcassé pour que se tienne ce synode. Je te rejoins évidemment en ce qui concerne une vision trop guerrière de la Réforme. Il est temps de grandir, même si je crains qu'on aura toujours à nous battre dans une certaine mesure. Pour ce qui est de la création d'une Eglise réformée, non je ne m'effraie pas mais j'avoue que le mot me laisse sceptique. J'entends bien cependant que la communauté se structure un minimum et dans le respect des particularités locales.

Je pense que nous le voyons du même oeil. Tu dis craindre un éventuel schisme, je préfère croire que les liens qui servent depuis lurette de ponts entre les divers courants réformés seront toujours plus puissants que les différents qui peuvent les opposer parfois. Il s'agira de chercher un certain équilibre, je crois. Enfin je dois admettre que les questions théologiques ne sont pas mon fort. On m'a également proposer de m'installer en comté de Toulouse mais j'ai le sentiment d'avoir des choses à faire en Provence avant d'envisager d'aller ailleurs. J'ose espérer que l'accalmie politique du moment puisse changer enfin la donne. La Provence a besoin de sang neuf, et je crois que les Réformés restés malgré tout dans le coin n'en manquent pas.

En effet, je songe toujours à une, des, idées de confréries chevaleresques. Comme personne n'a semblé réagir et sauter d'enthousiasme lorsque j'ai parlé d'un éventuel ordre huguenot à la Diaspora, j'ai fini par plancher plutôt sur un concept typiquement provençal que j'imaginerai laïc et donc réconciliateur en quelque sorte. Là encore, je ne sais pas quel accueil me feraient les autorités en la matière dans le comté aussi rien n'est acté... Quoi qu'il en soit nous nous reverrons à ton retour, et aurons bien des choses à discuter.


Bien à toi


A.








Basile a écrit:



Citation :

    De Nous, Basile de Pelamourgue,A Vous, César-Amédée de Montjoye Salut,


Nous espérons que vous vous portez bien étant sans nouvelle de vostre personne.
En ce début estivale, il nous est parvenu en nostre estre qu'il nous fallait envisager de bâtir, comme le monde c'est avant toute chose construit sur des projets et des hommes prêt à les défendre et les porter de tout leurs corps et âmes, nous avons considération qu'il nous faille nous mesme choisir de faire acte de bâtisseur.

En ce projet, nous sommes tout autant intéressé par vostre projet de fonder ordre chevaleresque, mais un autre point nous convient à aborder les affaires politiques dont la Provence est en souffrance depuis bien des temps.

En cela c'est fort convaincu que les choix avisés en cette matière ne provienne pas d'un choix, mais d'une confrontation d'idée et de personnes pour en faire jaillir le meilleur jus. Et c'est tout autant dans cette optique que nous avons grand désir de fonder ligue en ce sens.

En cela il nous est rapidement jaillis un nom qui j'ai gage pourra vous plaire par son caractère  animalier : la Ligue pour l'Innovation et l'Orientation d'une Nouvelle Société, sus dict la LIONS.
Vous sachant doté de ce surnom de ce brave animal, autant que je le suis par sa représentation sur mon blason familial autant que ma devise.

Seulement derrière ce nom, conservant un hommage a ce que fut le PARS en son temps et ses motivations, comme toute ligue elle devra se bâtir autour d'un projet politique commun.
Ce projet est en mon esprit dicté et orienté par les valeurs qu'il se plait à défendre, tel l'image d'un noble lion, de faire cas d'une politique parangon de moralité, de justice et de pertinence en ses choix. Tout autant qu'animé par des valeurs humaines que sont l'honneur et la bravoure, chose bien souvent déconsidéré par les castes politiciennes mais que nous pensons être au contraire primordiale.

Et c'est en ce projet que se placerait le besoin d'augurer une société nouvelle qui ferait grand cas de ces valeurs et de son patrimoine, mais qui ne saurait seulement reprendre des lambeaux du passés pour les remettre au goût. Pour au contraire les innover.
Et tout autant ne point les contraindre, mais les partager pour orienter dans un vaste projet commun dont nous avons espoir que d'autres puissent s'en ressentir intéressé, cette nouvelle société qui nous est chère en nostre âme.

En cela, comme nous avons eut plaisir à vous rencontrer, et que nous estimons que vous este un homme à la trempe semblable à la nostre, bâtis dans ces valeurs, nous aurons autant besoin que grand désir de nous lancer dans cette entreprise avec vous.

Que les Sept Archanges vous garde,


Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 914571signature1


Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Xfpt




Citation :
César-Amédée de Montjoye
A Basile de Pelamourgue



Salve !




Messire je me porte à ravir, Dieu merci. Même si les travaux nécessaires à la réhabilitation de mon pied à terre de fortune réduisent le temps que je peux allouer à mes autres occupations. Les temps sont durs pour ma maison, et me voilà parfois contraint aux plus basses oeuvres. Aussi, veuillez pardonner mon silence. Silence qui ne trahit aucun désintérêt, soyez-en assuré. Vos derniers mots me touchent. Je partage sincèrement vos voeux d'actes bâtisseurs et je suis ravi de toujours avoir la conviction que vous et moi sommes appelés à laisser quelque chose de ce genre pour la postérité. Votre optique de fondation de ligue politique me semble tomber à pic de même qu'elle me parait impulsée par de nobles valeurs, de celles qui auréolent une entreprise de panache.

Les affaires politiques de la Provence ne semblent certes pas à leur optimum. Le fait que ce pays recèle pourtant un réel potentiel semble indiquer qu'il gagnerait à ce qu'un renouveau politique soit mis en branle. Néanmoins, le cadre régissant la politique comtale à l'heure actuelle n'offrant pas la moindre chance à un "hérétique", je n'envisage que difficilement encore un investissement dans la politique locale. L'herbe me semble quelque peu coupée sous le pied par les Diktats d'un pouvoir spirituel s'étant aliéné son pendant temporel, et ce tant que le comté restera soumis au concordat. Lequel m'apparaît comme l'un des plus infamants jamais signés en Occident.

Je me demande parfois si l'on peut espérer une réelle évolution en la matière, où s'il faut plutôt se résigner en attendant une éventuelle révolution. C'est pourquoi j'ai surtout songé aux affaires chevaleresques jusqu'ici, genre d'investissement qui tout comme la diplomatie peut donner voix au chapitre sans toutefois nécessiter de se déployer sur l'échiquier politique. Quoi qu'il en soit, je pense que je vais me joindre à votre ligue. Je ne me vois pas soutenir un autre parti dans l'immédiat, et j'aurai sans doute quelques idées à partager. Vous pouvez donc compter sur moi, même si ce ne sera peut-être que timidement dans un premier temps.


Puissent les Archanges y aller mollo de leurs trompettes...


A.
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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr - 11:59

Amédée de Montjoye
Au Duc Ardarin
Au Vicomte Scapin



Salve !



Nous ne nous connaissons pas personnellement sires, cependant vos noms sont parvenus à mes oreilles. Je me dois de féliciter votre clairvoyance politique et vous témoigner dans une certaine mesure de mon lointain soutien. Car la rumeur veut que, depuis la Lorraine, vous faites partie de ceux qui luttent contre le despotisme de la fangeuse maison de Sparte et ses fidèles lécheurs de poulaines, en appelant à des valeurs plus chevaleresques. Or ceux qui ont l'audace de résister ne sont que trop rares, la masse préférant se fendre d'autant de courbettes qu'il faudra pour esquiver le courroux des faiseurs et défaiseurs de couronnes comtois.

Je suis Amédée de Montjoye, fils de Raoul. Ma famille se bat contre la dynastie des parasites Sparte et Borgia depuis les premières élections au trône. Mon père s'est attaqué autrefois à Besançon et aura fait destituer l'un de ses rois cloportes par un coup de force. Seulement la capitale lotharingiene n'a pas fini de nous imposer ses insectes politiques et nous voilà bannis de la cour impériale pour notre dissidence. Mais il ne faudrait pas nous enterrer trop vite pour autant.

Sachez messires, que si vous et/où d'autres Lorrains continuent de se battre pour l'autonomie et la dignité des fiefs impériaux, nous pourrions peut-être faire front commun à l'avenir. Si vous pouviez m'éclairer sur la situation actuelle en Lotharingie, Lorraine, et sur vos ambitions je vous en serai gré.


En attendant de vous lire, que le Très Haut conserve les braves.

A.







Amédée de Montjoye
à Ersinn de Warenghien



Salve !



Je suis en effet l'héritier de Raoul, son second fils. Mon aîné ayant été trop couvé par sa demi-soeur Cecilia Frayner, avant de mourir il a renié sa famille pour rester dans les bonnes grâces de sa veuve désormais Reine de Lotharingie. Voilà une des raisons qui annonce mon retour, ma plus vicieuse spoliatrice est sur le trône. Or je me suis juré de ne jamais me laisser oublier de mes ennemis.

Tel est mon sacerdoce, à moi qui comme vous suis désormais catalogué parmi les menaces à la couronne impériale. Pour le même genre de raisons pernicieuses que tous ceux que la famille de Sparte et ses affiliées balaient parfois à la hâte à l'ombre de leurs trônes.

Il est bel et bien temps de lever le bouclier comme vous le soulignez. Cependant je viens d'en faire l'expérience, il n'est pas aisé de se battre à distance. Je ne suis pas certain que Genève vous offrira la solution. Vous y trouverez des alliés, je n'en doute pas. Moi-même je n'y suis plus. J'avais certaines choses à faire en Provence et des alliances à consolider vers l'ouest avant de viser le nord.

Mais il est une autre raison qui a toujours fait porter mon regard vers la Lorraine, pas des moindre. Qui fait en quelque sorte que ma famille entière s'y trouve attirée comme par un aimant. D'une part nous y avons certaines racines historiques, et d'autres part il s'agit de la province de Lotharingie la plus proche du Marquisat d'Arlon, mon épine dans les fesses du Maréchal d'arme.

C'est l'endroit le plus cohérent pour mener la politique comme je l'entends. de plus, j'ai vraiment du mal à me faire au climat de Provence. Je compte bien mener cette politique à long terme, par la plume, et par le fer au besoin. En espérant vous relire un de ces jours...


Spoliatis arma supersunt

A.






Amédée de Montjoye,
A Ersinn de Warenghien



Salve !


Bien des choses nous unissent en effet. Quand je dis ne pas être certain que vous trouverez la solution à tous ces problèmes à Genève, cela ne veux pas dire que vous n'y trouverez pas de solutions partielles. Les ennemis communs, ça rapproche parfois. Et maintenant que je connais mieux vos motivations elles me semblent tout à fait justes. Par ailleurs, depuis mon dernier courrier j'ai établi contact avec un certain Lancelot, en Franche Comté. Et il semblerait que vous ne soyez pas le seul à vouloir actuellement porter un coup aux dirigeants de Besançon.

Quand j'évoquer une politique à mener en Lorraine, je songeais avant tout à la mienne qui concerne mes revendications sur Arlon et ma contestation de la pseudo-légitimité du royaume fantoche. Je connais effectivement certains pans de l'histoire lorraine, mais avant de proposer des idées politiques internes à cette province je prendrai toutefois soin de réviser quelques classiques. Cela arrivera sans doute tôt ou tard. Je ne viens pas seul, en effet, je serai accompagné de mon frère Pietro et ma soeur Cersei. Peut-être d'autres personnes si j'arrive à recruter en route.

D'ailleurs j'ai changé d'avis, je ne ferai pas de détours vers l'ouest. Nous partons dès demain.

Comment mène-t-on une politique "par le fer" ? En plantant la pointe dans l'adversaire, je crois que ça reste le plus efficace.

Bien à vous

A.








A ...



Salut


Peut-être l'avez-vous remarqué, les terres du Saint Empire, et principalement sa zone francophone, se trouvent actuellement au bord de la guerre civile. La chancellerie impériale tentera peut-être de faire croire que ses opposants ne sont que des trublions indépendantistes, mais il n'en est rien. Vous ne l'ignorerez pas.

Cette situation conflictuelle est complexe. Elle est due à plusieurs règnes calamiteux qui ont vu sans cesse grandir les mécontentements, ceux du peuple mais aussi de la noblesse d'Empire. Plusieurs Ducs légitimes, qui n'ont pas caressé les poulaines de sa majesté impériale et ses courtisans dans le sens du poil, se sont fait destituer de manière arbitraire par la couronne. Au grand dam de ses sujets, Jade de Sparte ne connait pas la Clémence qui fait les bons gouvernements. En conflit avec le Duché de Savoie, elle a refusé l'idée-même d'un arbitrage en bonne intelligence offert par le Duché de Lorraine. Non, sa majesté préfère décider seule, et voudrait gouverner de la sorte sur chaque parcelle de l'Empire.

Alors qu'un référendum était organisé cet automne pour décider de l'avenir de la Lotharingie, l'impératrice Jade a refusé le résultat en invoquant des excuses fallacieuses. Le vote bafoué représentait pourtant presque l'unanimité des suffrages exprimés. Sa majesté ne semble prêter l'oreille qu'à ses seuls amis attachés à se partager cette couronne fantoche. En atteste également le fait que l'impératrice ose imposer sa copine Sarah-Elisabeth à une haute fonction héraldique, alors que celle-ci vient d'être condamnée pour tromperies et autre usurpation, en hérauderie. Et je vous passe les détails infamants de la récente abdication de cette triste dame...

L'on se serait certes très bien passé des marteaux, des enclumes. Mais des années durant nous nous sommes fait marteler de Diktats illégitimes. Désormais l'on ne nous négligera plus, car entre les marteaux et les enclumes a fini par naître une étincelle d'espoir : la Ligue du Bien Public. Par icelle nous oeuvrerons à rétablir sur les terres impériales le respect de l'autonomie des provinces, ainsi que les droits féodaux et nos coutumes ancestrales. Ce n'est pas la félonie que nous prônons, mais le bon droit. Par les moyens qui s'avéreront nécessaires, nous jurons de veiller à ce que toujours triomphe la justice ainsi que le bien de la "Res Publica" en nos provinces.

Nous vous tenons personnellement au fait de cette Pomme de Discorde, car votre réputation parmi les gens de bien nous laisse espérer que nous trouverons en vous un précieux allié. Le poids de notre prochain manifeste dépendra notamment des sceaux qui y seront apposés. Si vous partagez notre voeux pieux, soutenez nous.


A votre bon coeur et votre vaillance...

Rédigé en la bonne ville de Toul, le 28 décembre 1462

Aux noms des Ducs de Savoie et de Lorraine, de la noblesse et du peuple outragés,
Amédée de Montjoye, légat de la Ligue du Bien Public






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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr - 11:59

Citation :
Monsieur de Montjoie,

Vos paroles font écho pour tous points à mes pensées et mes combats depuis que cette chère Sarah aux multiples noms, comme aux multiples époux, s'est jouée de la Savoie. Mon combat est celui du bon droit de nos provinces face à ces diktats que vous dénoncez. J'ai essayé, par mes moyens, d'intervenir comme médiatrice lors déjà du règne de Comyr pour le compte du Duc Ersinn dont je trouvais l'annonce légitime. Nous nous sommes déjà heurté à cette Jade qui n'entend rien à nos traditions. Aujourd'hui impératrice, soutenue par Sarah et ses sbires elle agit comme elle l'a toujours fait, par l'aveuglement, la méprise, et le mépris.
Je prends donc intérêt à votre action.

Cordialement

Lavande Lavorel, Vicomtesse de Challand, Dame du Bouget
Bailli de Savoie.




Citation :
Expéditeur : Lilin de Cassel
Date d'envoi : 31/12/1462 - 15:33:25
Titre : Re: RP et bonne année
Légar de la Ligue du Bien Public, Sieur Amédée de Montjoye,
Que votre jou soit bou,

Que vos fêtes soient joyeuses.
Après maintes lectures de votre missive, je ne partage que mon intérêt propre en toute affaire. Vous évoquez moult soucis en terres d'Empire. Cela est fort regrettable.
Neporquant questions se posent à ma personne quant à la nature du soutien, du coeur et de la vaillance pour la paix Aristotélicienne revienne en ces terres.

Que Sainte Illinda vous garde
Faict en la ville de Chard le 31ième de Décembre de l'an 1462
L.o.C




Citation :
Monseigneur,

Je vous sais gré de votre courrier, et je sais déjà tout cela. Je suis curieux de lire votre manifeste, car on ne pose pas aveuglément sa parole sur pareil pamphlet. Faites-moi tout parvenir.
Nous nous rencontrerons peut-être en les locaux de la Ligue, puisque Sa Grâce de Lorraine m'y a convié.

Bon réveillon.

S.A.R. C.d.C.


Citation :
Au Légat Amédée de Montjoie.


Vous croyez réellement que ce sont les vœux pieux qui font naître les soutiens ? Je me demande sincèrement de l'utilité de rédiger des manifestes que personne ne lira, sinon ceux que cela intéresse et qui seront, au choix, soit déjà acquis à votre cause, soit déjà acquis à l'ennemi. Or, a priori, la pomme de discorde que vous avez pris soin de m'exposer, je m'en bats la race.

Que vous disiez vouloir faire triompher la Justice, défendre l'essence de la Res Publica, et toutes ces fadaises au devant du bon Peuple avide de rêve et de sensations fortes afin qu'il accepte de mourir en votre nom dans la substitution d'un ordre établi au sein duquel il occupera une place mineure passe encore, car les révolutions se font toujours sur la base de telles escroqueries. Mais êtes-vous bien certain de savoir à qui vous avez écrit ?

Le bon droit des uns est souvent la félonie des autres. Les diktats que vous énoncez sont peut-être illégitimes à vos yeux, mais il est un fait que la Sparte a été élue et que dès lors, ses lubies paraissent plus légitimes encore que les vôtres. Entendons-nous bien : je ne suis absolument pas hostile à votre projet, qui me semble très sensé. Seulement je ne comprends pas bien pourquoi vous désireriez nous y impliquer. Bref, vos métaphores nous fatiguent.

Je me fous de l'autoritarisme de Jade de Sparte. Mais alors complètement. Elle est Impératrice. Elle est libre de placer qui elle désire aux postes qu'elle désire, selon son bon désir. Voter c'est une chose, mais un bulletin dans une urne ne fait pas nécessairement force si vous n'avez pas l'appui du fer. Assurez vous d'une prévalence militaire. Vous n'aurez plus besoin d'écrire des pamphlets auxquels nul ne s'intéresse. Je suis Duc de Guyenne, Capitaine de la Garde Royale, Juge Diseur près la hérauderie de France, croyez-vous sincèrement que j'ai du temps à passer sur votre prose révolutionnaire de merde ? Je ne prends la peine de vous répondre que parce que vous vous envoyez ma fille, espèce de petit salopard. Mais le fait de jouir de la qualité de ses fellations ne vous autorise pas à m'emmerder avec vos conneries de dissident du Dimanche.

Je ne vous demande donc qu'une chose avec moi : allez droit au but, adoptez un langage de vérité (même partielle), énoncez ce que vous attendez de moi, et enfin, suscitez mon intérêt. Parlez en politicien avisé et non en hâbleur romantique.

De même, si c'est le concours de la France que vous désirez contre l'Empire, un conseil : faites allégeance au Lys. Il consentira certainement à vous offrir son appui. Autrement, vous devrez agir seuls. Nous avons tous, cher monsieur, l'idéologie de nos intérêts. Il n'y a rien de plus vrai. Et à l'aune de cette lumière, vous verrez que ce qui parait complexe de prime abord l'est subitement beaucoup moins.

Je parle ici en tant que sujet Français et triple vassal de Sa Majesté la Reyne. Si c'est l'indépendance que vous voulez, faites, nous vous regardons. Si c'est simplement vous plaindre de votre maître que vous désirez, faites, mais on s'en branle. Si c'est changer de maître que vous désirez et vous placer sous une nouvelle protection, là, fatalement, vous donnez à votre rébellion une perspective autrement plus intéressante, aussi bien dans la peur instillée à vos ennemis que dans la captation de l’intérêt de la France.

L'important, espèce de gendre, c'est toujours de savoir ce que veut la partie adverse. Pas de l'enquiquiner avec des aumônes de bon cœur et de vaillance : de ces choses, les responsables ne s'inquiètent jamais. Surtout s'ils désirent s'attacher au "Bien Public"


Rédigé en Bordeaux, le 30e décembre 1462

En notre nom propre,
Sancte Iohannes Von Frayner
Capitaine de la Garde Royale



Citation :
A vous, estimé Amedee.le.lion !

Comment vous dire la joie qui m'étreint à la lecture de votre message...
Vos propos viennent opportunément appuyer mes convictions, celles que j'ai vainement tenté de défendre depuis des années -à vrai dire, dès la succession de notre très regretté Long Jean d'Argent par le triste Alveran- et qui m'ont valu d'être déchue de mes titres, dépouillée de mes terres et piétinée comme une malpropre. Je ne regrette rien. Sauf sans doute la perte de mes illusions et ma honte lorsque mes pairs, préférant les honneurs à l'Honneur, on lâchement courbé l'échine comme des laquais pour lécher les impériales poulaines en fermant les yeux sur la dictature en marche..

La Lorraine et la Savoie relèvent le front et vous ne pouvez imaginer le plaisir que j'ai eu à le découvrir récemment, par quelques libelles qui circulent et en font l'écho. Puissent ces deux provinces soeurs entraîner dans leur mouvance cette pauvre Franche-Comté au comportement tellement déshonorant...

Vous pouvez évidemment compter sur mon entier soutien, quels que soient les moyens dont vous userez, y compris celui des armes tellement, parfois, elles valent mieux qu'un long discours...

Longue vie à la ligue du Bien public !

Lothilde Adams de Melincour



Citation :
Sieur Montjoye,

Dites moi de manière plus courte et plus claire ce que vous attendez de moi.
Notez bien que je me fiche éperdument de ce qu'il peut bien advenir en Empire, ce qui m'importe étant de savoir en quoi serais-je utile à votre cause et ce que je pourrais en retirer.

Ceci étant dit,

Je vous salue.

Puisse Deos vous bénir

Maleus E. d'Assay.



Citation :
A messire Amédée de Montjoye,

Salut à vous,

Bien que notre cher Duc Ardarin vous aura, peut-être, informé sur ma situation, je tiens tout de même à vous faire parvenir une réponse.

Sachez que votre lettre ne fut pas envoyée au vide, que vous avez mon soutient qui fut déjà de rigueur depuis quelques temps pour une Lorraine libre, et pour un Empire nettoyé de cette tyrannie qui a commencé à nous marcher dessus depuis bien trop longtemps déjà.

Mais sachez également que ma position m'oblige à rester dans l'ombre. Par sécurité, déjà, mais aussi car mon soutient se montre bien plus utile ainsi.

Pour résumé, bien que ça ne doit pas être officiel, considérez moi comme membre dévoué de ceux qui combattent l'injustice.


Pour la justice! Pour la liberté!

Zeiss d'Acoma, Vrai Chevalier Impérial.
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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeVen 17 Avr - 12:00

A Sancte Iohannes Von Frayner


Ce ne sont probablement pas les voeux pieux qui font naître les soutiens, j'en conviens. Mais les alliances rendent parfois possibles les défis qui semblent insurmontables au premier abord, quand l'on se trouve isolé au pied du mur. Histoire de resituer ma pensée dans son contexte : je dirai que ce qui fait naître les soutiens, ce sont non seulement les intérêts primaires et personnels que vous laissez entendre par votre réponse, mais également certaines valeurs dont la défense peut servir des intérêts plus subtiles et paradoxalement plus communs aux lignages chevaleresques d'Occident, qu'ils soient de France comme d'Empire.

Si vous vous en battez la race a priori, ne craignez vous pas que cette pomme de discorde soit du genre à pouvoir éventuellement un jour lui rester coinée dans la gorge ? J'ai pour ma part la conviction que notre race est la même, messire, celle des héritiers d'une certaine tradition féodale. Chacun de ses légataires ayant ses aspirations propres, ceci je ne le nie pas et le défends. Mais je crois savoir à qui je m'adresse... espèce de beau-père... et en aucun cas je ne pense faire le jeu d'une escroquerie politique. Si dans le cas de l'impératrice le terme "lubie" semble approprié, tel n'est pas le cas de nos ligueurs. Eux, ont les pieds sur terre.

Pour ce qui est de la prévalence militaire, j'y travaille. Mais vous êtes bien placé pour savoir c'est une tâche plus ardue lorsque l'on se bat à contre-courant de ceux qui représentent la couronne. L'impératrice n'est plus au sommet de sa forme, peut-être nous passerons-nous des armes pour mener notre réforme. Peut-être pas. Quoi qu'il en soit aux "pamphlets qui n'intéressent personne" succèderont inévitablement les actes que nul n'ignorera. Ôtez vous cette idée de la tête, nous ne sommes pas simplement "du dimanche", mais de toujours, d'hier comme de demain.

Nous ne désirons ni l'indépendance, ni même changer d'allégeance. Nous tenons à nos serments, mais également à leur réciprocité que nous jugeons bafouée. Puisque vous semblez ne pas perdre le Nord et faire preuve de loyauté envers votre souverain, comprenez bien que je ne vends pas notre cause au Royaume de France, mais à ses barons, pour ce qu'ils ont de commun avec ceux d'Empire. Non pour ce qu'ils ont de différent. Sur les terres germaniques, dans l'absolu, les lys présentent le même attrait que les paons, ces choses là ont le don d'embellir les jardins.

Notre échange aura toutefois eu le mérite de me préciser ce que "veut la partie adverse", en somme, ce que vous jugez "important". Vous avez l'idéologie de vos intérêts, il semblerait que j'agisse quant à moi dans l'intérêt de mes idéologies.

Enfin, n'allez pas croire que je ne fais que jouir des exercices de votre fille.
Je pourvoierai également à ses besoins comme à ceux de sa progéniture.


César-Amédée de Montjoye
Capitaine des Bandes Noires
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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeSam 18 Avr - 23:48

Citation :
Amédée de Montjoye,
au Franc-Comte
et ses sujets


Fais le bon choix, entre l'honneur et la fierté


"Ce qui n'est pas utile à l'essaim n'est pas utile à l'abeille non plus", soutenait le sage Marc-Aurèle. Même si quelques énergumènes dans la ruche impériale osent encore jouer les vierges effarouchées sur la scène politicienne, refusant d'admettre leurs torts et préférant mettre l'une de nos provinces à feu et à sang, la crise diplomatique que nous traversons semble pourtant écrite depuis des lustres. Pour ceux qui défendent la dignité de la couronne héritée de Long John Silver, ce n'est plus le moment de se voiler la face, mais plutôt celui d'assumer ses responsabilités. A toi Franc-Comte, Imladris van Ansel, tout autant assiégé par les soldats français que par certains de tes propres sujets, ceux de mauvaise foi, défenseurs de l'engeance Sparte, je te souhaite bien du courage. Car il faut du courage pour admettre que notre bien aimé Empire, jusqu'alors dirigé par cette triste dynastie lotharingienne, a sa part de responsabilité dans la guerre actuelle, responsabilité ayant donné légitime casus belli au Royaume de France. Car il faut du courage pour reconnaître cette vérité et cesser d'envoyer des innocents aux combats, mourir aux noms de feue la tyrannique Jade et de ses sbires inconséquents, ceux-là qui ont cru à tort que tout leur était permis, faisant courir notre diplomatie à sa perte.

Car non, Franc-Comte, ta guerre n'est pas plus juste que celle de la Reine de France. Tu peux scander le contraire aussi fort que te le permettent tes cordes vocales, mais cette harangue sonnera toujours aussi faux. Nous ne sommes pas, ni l'un ni l'autre, nés de la dernière pluie, j'espère donc trouver ton oreille attentive malgré nos différends chroniques. Au point où nous en sommes aujourd'hui, je suis convaincu qu'il s'agit désormais de se battre pour sauver ce qui subsiste de l'honneur impérial, et non au service d'une fierté déplacée. Car, quel honneur défendrions nous en nous battant pour d'aussi mauvaises raisons ? Aucun, je le crains. L'Empire doit reconnaître ses torts, où il vivra sous le poids de la honte. Il est certes malheureux que le courroux français se soit abattu sur ta Comté, mais la terre comtoise est malgré elle devenue un symbole : berceau des Sparte et de leurs exactions... avec ce que cela implique de conséquences fâcheuses.

Les exactions perpétrées par cette famille sont nombreuses et dépassent les frontières de l'Empire : tyrannie, sorcellerie, mépris des lois et autres coutumes féodales, sans oublier les spoliations... notamment celle du Hainaut. Tandis que la chancellerie du Régent Findecano n'a pas su régler le contentieux avec la France, et que les partisans de Hadrien Marcus rajoutent de l'huile sur le feu, il fallait bien que la foudre tombe quelque part. Ce fut en Franche-Comté, c'est malheureux, mais tu ne sauveras pas l'âme de ton peuple en l'envoyant au charnier. Tu ferais mieux d'épargner les tiens et d'encourager au retour à une paix digne pour l'Empire comme pour la Franche-Comté. Car le sang que les impériaux versent sur ton sol, coule quoi qu'il en soit pour de mauvaises raisons : les erreurs de Jade et ses sbires. Se battre pour la justice, implique parfois de refuser l'escalade belliqueuse et de mettre sa fierté de côté lorsque le bon sens l'ordonne.

Comtois, n'entache pas ta fière devise, et rends toi au moins à l'évidence. Car si tu n'es certes pas responsable du malheur qui te frappe aujourd'hui, tu sembles toutefois servir de chair à canon au bénéfice de ses véritables fautifs. Il est temps de te désolidariser des Sparte qui ont désormais de sérieux comptes à rendre, temps de remettre enfin sur le trône un empereur digne de ce nom, assez intègre pour restaurer une paix juste pour tous. Le Saint Empire et ses provinces ne trouveront aucun salut en encourageant cette guerre ingrate. Le déshonneur, en revanche, nous y attend au tournant.



Rédigé et scellé à Epinal, le 19 avril 1463


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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeDim 19 Avr - 16:05

Citation :
Amédée de Montjoye
A Maleus d'Assay



Salvé, estimé religionnaire



Je vous écris depuis la campagne lorraine, dans l'espoir que vous acceptiez d'officier, en tant que lecteur, à l'occasion de mes prochaines épousailles avec dame Scath. Si je n'ai encore publié les invitations, bien que le jour approche désormais à grands pas, c'est pour des raisons diplomatiques. En effet, ne trouvant guère de chapelle réformée dans la région, il aura fallu au préalable conquérir l'archevêché de Trèves, que négligeaient quelque peu la garde épiscopale, manu militari. Ceci étant fait, mais pas encore revendiqué trop ouvertement en raison des élections impériales, c'est donc en une véritable cathédrale que je vous convie, pour célébrer une union qui doit inspirer les impériaux à nous suivre sur le chemin de la vrai foi.

Il s'agit donc de marquer le coup et donner à cet événement une véritable dimension militante. J'espère que tout se passe bien pour vous ainsi que votre pieuse famille en Royaume de France, et que ma requête trouvera un écho favorable. Quoi qu'il en soit, le mariage sera annoncé à l'issue des élections impériales, sa tenue sera alors imminente et vos proches seront tous les bienvenus.

Bien à vous,

Rédigé et scellé à Epinal, le 19 avril 1463

A.
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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeJeu 18 Juin - 11:54

Citation :
Luxeuil (AAP) - Au matin du 9 juin 1463, à huit heures pétantes, les bannières françaises défilaient, triomphantes, dans les rues de Luxeuil, ville où l'Empereur Hadrien Marcus de Sparte réside régulièrement.

En effet, voilà deux jours que campaient devant les remparts l'armée des « Bandes Noires » du Marquis d'Arlon et l'armée des « Lames d'Amahir », dirigée par le Prince Lexhor d'Amahir, accompagné de ses fidèles hommes d'armes, ainsi que de volontaires français et des membres de l'Ordre du Corbeau de Bouillon, chevaliers issus du duché souverain de Bouillon et répondant aux appels de la Princesse Agnès de Saint Just. Le lendemain de leur arrivée, le maire de la ville de Luxeuil, Alexander Silinie, se félicitait de voir que les envahisseurs n'avaient pas tenté d'entrer. Malgré les propos tenus par l'Empereur qui annonçait il y a peu cesser « de reconnaître l'État de France, la noblesse de France et la légitimité de sa dirigeante non reconnue par la Sainte Église Aristotélicienne Romaine [...] tant que le dirigeant de cet État ne sera pas à nouveau légitimement consacré dans la foi aristotélicienne », nombre de Français restés fidèles à l’Église Romaine ont respecté la trêve dominicale, tandis que les Huguenots auraient, selon nos sources, passé leur dimanche à la pêche.

Mais si cette première journée fut calme, celle du 8 tourna à l'orage et ce fut une tempête de ferrailles et de cuir qui s'amassa devant la ville. Pendant que le maire de Luxeuil et le prévôt franc-comtois Badak de Isthar van Mesmerenberg organisaient les défenses en appelant à la mobilisation générale, les chefs ennemis ordonnaient aux assiégeants de forcer les portes. Le bélier cogna dur alors que les flèches sifflaient de toutes parts. Lorsque bois et grille furent enfoncés, ce fut une furie française qui déferla dans les rues, massacrants les défenses. Même si nous n'avons pas encore d'informations précises à cette heure, nous savons qu'un quart des habitants, soit une dizaine de défenseurs, furent meurtris alors que les blessés assaillants se comptaient sur les doigts d'une main à laquelle il manquerait trois doigts.

Déjà, les paysans des villages alentours sous le joug des nobles français enterraient pèle-mêle les cadavres. Nulle annonce officielle ne fut faite par les vainqueurs quant au devenir de la ville, mais le maire vaincu, se sentant trahi par le conseil comtal, parlerait de faire de Luxeuil une ville franche.

Eustache, pour l'AAP, agence Meuse Saône Rhône





Citation :
Vesoul (AAP) – Ce 14 juin, les bannières françaises flottent fièrement au-dessus de Vesoul. Déjà, le 9 Juin, Luxeuil est devenue ville franche et bien que certains appelaient en gargote à la révolte, nulle émeute n’a eu lieu dans ce petit village de 66 habitants. Le maire Alexander Silinie appelle depuis à la sédition et invite le duc de Lorraine, Zezinho, à rattacher Luxeuil à son Duché. Avec Vesoul, les comtois ont perdu le contrôle de leur unique carrière de pierres, passée sous contrôle français, et gérée maintenant par le Duché de Champagne. Elle reste cependant ouverte et entretenue, et la Couronne de France assure, par la voix des soldats sur place, que les vésuliens et les luxoviens y trouveront du travail.

A Vesoul, les troupes françaises, menées par le prince Lexhor, et les troupes sous agrément français du Marquis d'Arlon, Amédée le Lion, ont lancé un premier assaut, soldé par une victoire à la Pyrrhus des courageux miliciens vésuliens qui ont réussi à garder intacts les portes de la ville, malgré la perte de plus d'une quinzaine de leurs défenseurs, contre deux pertes côté français. Le lendemain, l’artillerie Franco-Arlonaise faisait une brèche suffisante dans les défenses et laissait passer les envahisseurs, une soixantaine, soit à peu près trois fois supérieurs en nombre, donnant lieu à de violents combats rappelant pourquoi l'armée française est surnommée « La Furie Française ». Findecano, Maréchal d'Arme Impérial, compte parmi la dizaine de défenseurs tombés au combat cette seconde journée. Toutefois, comme pour Luxeuil, la mairie n'a pas été attaquée et l'élue locale, Emmelyne de Pommard, est toujours en poste bien que la ville ait été rendue franche.

Les yeux sont désormais tournés vers Dole où l'Empereur a pris ses quartiers entouré de deux armées franc-comtoises "The Sc Wolf Among Us" dirigée par le Comte de Dampierre, Kran d'Ormerach et "Cor Unum et Anima Una" dirigée par la Comtesse de Clerval, Mousseline de Reaumont-Kado'ch. Sa Majesté Impériale semble attendre le retour de ses troupes allemandes, parties à la chasse de la "Mémento Mori" en Savoie.

Eustache, pour l'AAP, agence Meuse Saône Rhône
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MessageSujet: Re: Archives politiques - Amédée de Montjoye   Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Icon_minitimeJeu 16 Juil - 14:05

Citation :

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De moi, Amédée de Montjoye,
Marquis d'Arlon, Condottiere,
En réponse à Hadrien Marcus





Ceux qui vont mourir te saluent, ceux-là ne seront plus jamais esclaves


Saches, Saint Empereur, combien je suis flatté de toute l'attention que me consacrent tes impériales diatribes. Et quel rhéteur tu fais, c'est à croire que l'Aigle serait mieux à son avantage dans les théâtres plutôt que sur son trône. C'est peut-être d'ailleurs pour cela que ton parent Thomas de Sparte joue les souffleurs, à moins qu'il ne se contente de tirer les ficelles de la marionnette dénuée d'âme que tu sembles être devenue. Un Fol couronné, dans la droite lignée de Néron. Quant à moi, tu me vois visiblement comme l'animal des arènes, le Lion auquel on donne la chasse, atome de cette Lorraine trop fière qu'il faudrait selon toi exorciser du Sans Nom. Histoire de rendre à César ce qui soi disant appartiendrait à César, et puis les miettes aux courtisans que tu engraisses ?

Mais avant de te prétendre sauveur du Duché de Lorraine, vois plutôt ce que le peuple lorrain en pense. Les résultats quasi-unanimes de notre récent référendum devraient t'aiguiller, et les élections ducales viennent de confirmer une fois encore la sentence. Une majorité absolue d'électeurs au sein de notre peuple ne veut plus d'un giron impérial corrompu par tant de mensonges et de vanités. Et pourtant voilà plus d'un mois que tes partisans se sont invités sur nos terres libérées pour y distiller propagandes et poisons en ton nom, ou encore pour tenter en vain de changer cette tendance populaire. Pas de chance Hadrien Marcus, si tu savais compter jusqu'à 7 tu pourrais le constater par toi même. Nous ne rejoindrons pas les rangs de tes esclaves sans combattre.

Alors gargarise toi dans la fange perverse de tes fantasmes de toute puissance si cela te chante, mais saches que les gens ne sont pas dupes. Pour nous, l'Honneur est sauf. L'Histoire donne toujours davantage de légitimité au noble combat du Duché de Lorraine contre la tyrannie impériale. Alors continue d'être égal à ce qu'inspire le nom de ta famille de consanguins, ainsi nous aurons toujours la certitude d'être en notre bon droit. Sinon sois sage et ôtes toi de notre Soleil, il est français !

Post Scriptum : Evidemment Montjoye ne fuit guère, ni ne trahit sa meute. Le Lion t'attend dans l'arène...



Rédigé à Nancy, le 10 juillet 1463

A.

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Citation :

Archives politiques - Amédée de Montjoye - Page 2 Path3110


De moi, Amédée de Montjoye,
Marquis d'Arlon, Condottiere,
Chambellan du Duc de Lorraine
A l'Eglise ainsi qu'aux fidèles





Epître aux Romains


Non contents d'avoir semé et entretenu certains troubles à l'ordre public sur les terres souveraines de sa grâce le Duc de Lorraine actuellement zone de guerre, tentant notamment par des moyens politiques de diviser notre peuple en deux camps antagonistes aux dépends d'une nette majorité d'électeurs, celle-ci ayant malgré tout par deux fois voté pour en finir avec le giron d'un Empire aux moeurs vérolées, vos clercs qui vivent sur le dos de notre pieuse province semblent ajouter le poids de quelques forfaits de haute félonie sur la balance déjà vacillante de nos relations diplomatiques.

Vous savez probablement comme nous sommes à cheval, en Duché de Lorraine, sur la question de nos chères libertés individuelles, dont nous ne souhaitons priver aucune caste, ni communauté, qui se sentirait de nos ouailles. Aussi, bien que la séparation des sphères spirituelle et temporelle du pouvoir, héritée de Charlemagne, qui fut tout autant Roi des Français que des Germaniques et d'autres peuplades, nous parait une voie à privilégier lorsque nous traitons du Bien public, nous avons finalement toléré l'élection au conseil de clercs qui sont membres du sulfureux parti du frère Réki.

Déjà avant les élections, il faut savoir que ce parti a suscité de l'effroi au sein d'une frange de la population, souvent les gens les plus instruits. Même si je préfère garder en mémoire l'appel à la trèves de monseigneur Arnarion. Certains les accusent d'inciter à la révolte notre bon peuple, et à rejoindre les troupes de l'Empereur qui menace actuellement notre capitale avec trois armées qui ne se sont pas privées de faire tuer chacun des chefs d'armées en Retraite spirituelle que leur route a croisé... ce qui m'amène à me demander s'il ne serait pas temps d'envoyer l'Empereur en pénitence....

Comble de la diablerie, ce début de semaine, un brave chevalier a pris en flagrant délit ledit Réki tandis que ce dernier s'en allait ravitailler les armées qui nous assiègent... alors qu'il siège lui-même au sein du conseil ducal, et se serait bien emparé de la couronne si les suffrages lui avaient accordé une majorité. Dieu merci, car ce n'est pas le cas, et bien qu'ils nous sorte une excuse abracadabrantesque. il a avoué son action.

Le frère Réki de Grimaud trouve qu'il est de son devoir d'aristotélicien que de nourrir le fort qui menace le faible. Il ne doit pas avoir lu le Livre des Vertus...

Je ne suis pas expert en droit canon, mais comme il s'agit d'un de vos représentants, et que nous sommes très doux en matière de répression, vous voudriez peut-être le crucifier vous-même... à moins que vous cautionnez ce genre de trahisons honteuses ? Auquel cas vous pourriez éventuellement songer à canoniser dignement notre Saint Patron des Ennemis de Lorraine, en la personne de l'archidiacre Réki de Grimaud.


Dans l'attente de quelques explications, en réponse à mes prières, veuillez transmettre mes salutations respectueuses à sa Sainteté Innocentius...



Rédigé à Nancy, le 13 juillet 1463

A.

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Citation :
Genève (AAP) - Ultime péripétie de la querelle du Lys et de l'Aigle ? Trois armées impériales assiègent Nancy. Jusque là, les Impériaux en étaient encore à reconquérir leurs nœuds, mines et villes comtoises, passés dans les mains des troupes françaises et suisse. La frontière sud de la Lorraine, Duché qui avait prêté son allégeance à feue Sa Majesté Angelyque, semblait relativement paisible. Mais le 10 juillet à l'aube, l'Empereur lançait son Opération « Liberté pour la Lorraine ». Sa Majesté Impériale Hadrien Marcus de Sparte rendait responsable de cette nouvelle chevauchée, le Marquis d'Arlon, Amedee.le.lion, ambitieux qui se servait de la Lorraine pour ses propres intérêts, incarnation de la conspiration Réformée contre l'Eglise de Rome et le Très Saint Empire Romain Germanique, désignant ses hommes comme des criminels de guerre.

Il niait la valeur du référendum qui avait offert l'allégeance ducale au Royaume de France, estimant que le parti des Impériaux lorrains, "Lorraine la Loyale", était majoritaire avec ses 39% de suffrages remportés aux ducales du 10 juillet. Ses contradicteurs arguaient quant à eux qu'il ne tenait pas compte "du fait que les deux autres partis étaient radicalement hostiles à l'Empire et totalisaient à eux deux quelque chose comme 61 % de l'électorat". Certains dénoncent en gargote les mensonges impériaux et l'attitude de la fameuse liste LL dont le chef de file, Reki_de_grimaud, Seigneur de Villacourt, archidiacre de Toul et désormais conseiller ducal, aurait été surpris en train de ravitailler les lansquenets de l'Empereur. "L'on peut me taxer de beaucoup de choses, mais surement pas de donner des informations, que vous le croyez ou non, d'ailleurs je n'y entends rien en armée" ! Dénie-t-il vigoureusement en salle de doléances.

Depuis la Franche Comté, ceux-ci étaient en marche vers Nancy, passant la Planche des Belles Filles et le Col des Croix, Epinal puis Vaudémont. Nos lecteurs retiendront la merveilleuse fidélité de ces troupes germaniques qui depuis le mois d'avril sillonnent sans rechigner les terres impériales, la Bourgogne et la Confédération Helvétique de Dole à Chalon en passant par Chambéry, Sion, et Luxeuil. Vidant monastères et faubourgs sans autre forme de procès, les routiers allemands tirèrent de sa spiritueuse retraite le capitaine Raoul le glabre et taillèrent en pièces la "Garderie Suisse", armée agréée par le Royaume de France. Ils le laissèrent mortellement navré au milieu des nonnes de Remiremont. Arrivés à Nancy, les Impériaux abattirent encore le capitaine Gertrudent Trichelieu, lui aussi en retraite spirituelle, avant de déclarer l'état de siège. A grosso modo 30 contre 85, l'armée des "Bandes Noires", désormais seule à défendre les remparts de la cité ducale avec les volontaires nancéens, a tenu bon le premier choc, mais Amedee.le.lion légèrement blessé, a dû céder le premier rang à son bâtard de frère Pietro-Dario à la tête de l'armée.

Depuis, l'Empereur et la récente Duchesse élue, Hathor de Réaumont Kado'ch, ont annoncé leur désir mutuel de reprendre le dialogue pendant que les compagnies comptaient leur blessés et mobilisaient les volontaires. C'est plus de 130 hommes et femmes d'armes que l'on dénombrait ce 15 juillet sur l'enceinte et dans les faubourgs, alors que l'on annonce l'arrivée de l'armée du Baron franc-comtois Krän d'Ormerach à Epinal. La Régence de France, suzeraine contestée du Duché et occupée à organiser les élections royales, est restée jusque ici silencieuse. Les troupes champenoises et bourguignonnes campent l'arme au pied en deçà de la Meuse et de la Saône.

Izaac & Consort pour l'AAP, agence Meuse, Saône & Rhône.

[RP] Une déclaration de sa Majesté Hadrien I er http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=2256662
[RP] Sous le Mirabellier, les Doléances http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1536424&start=990
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