Arrivée de Chilberic

Chilberic trouva enfin la porte de domaine. Il fit halte pour souffler quelques peu en ôtant son harnachement au sol.

La route était longue et très dangereuse.

Mais à la pensée de trouver enfin un poste à sa mesure lui était réconfortante.

Il regardat une dernière fois la missive de dame Petrasis d'Hannocourt qu'il avait reçue par une jolie colombe blanche immaculée :


Il se releva et papier en main hélât le garde du domaine!

"holla du domaine... je suis Chilberic de saintes... je veux parler à Dame Petrasis d' Hannocourt... Elle m'attend"

Chilberic ne du pas attendre bien longtemps.

L'énorme portail renforcé du domaine, venait de s'ouvrir. Juste de quoi faire passer un homme en arme et armure sans la casque.

Les cheveux blancs de l'homme ne laissait aucun doute sur l'age avancé de ce garde. La lourde épée qui pendait à sa ceinture semblait si lourde qu'on eut cru que l'homme s'enfonçait de dix centimètres en terre a chacun de ses pas!

Une fois terminé cette longue marche digne de noces, le garde se plaçât devant lui et relevât alors le buste pour montrer une attitude fière et qui ne s'en laisse pas compter.


"Bien... Il parait que vous voulez voir la dame d'Hannoncourt.
Avant de pouvoir vous mener à elle, j'aimerai tout d'abord que vous nous laissiez vos armes... simple précautions vous le comprendrez sans doute."

Chilberic pensât alors que l'homme avait aussi l'âge de la sagesse autant que ses cheveux blancs laissaient le montrer. Le sourire étrange de l'homme ne lui échappât pas non plus.

"Une fois ceci fait je vous mènerai. Elle doit être dans son bureau en ce moment."

Chilberic notât cette expression fugace de fatigue du temps et de l'age sur le minois de l'homme. Il avait du coup un certain respect pour certainement toute une légende en lui même.

"Au fait... Je suis Gino... le protecteur actuel du Baron de Viviers, le suzerain de dame Petrasis...
Enfin je doute que ceci vous intéresse vous me direz..."

Gino sans le savoir venait tout simplement lui dire à mot couvert ce qu'il venait faire lui Chilberic dans cette galère.

Il ôtât donc son harnachement soldatesque et le remis a Gino qui semblât plier quelque peu sous le poids des armes.

"Merci Gino... je vous admire d'officier avec toujours autant de souplesse et d'avoir ce sourire et ce regard toujours si alerte et plein de sagesse. Je vous suis chez dame Petrasis d'Hannoncourt"